PLUS BÉBEL LA VIE
SouS LA DIRECTIoN DE JEAN-VIC CHAPuS ET BRIEux FÉRoT. MARABouT, 194 P., 29,90 €. C’est peu ou prou une compilation ou un best of de toutes les biographies consacrées à Jean-Paul Belmondo. D’où un ouvrage massif (pas loin de 2 kilos,
24 x 34 cm), intransportable, mais bien pratique pour faire le tour du mythe au fond de son canapé. Concocté par l’équipe du magazine Sofilm, le livre est truffé d’articles qui synthétisent le pourquoi du comment (et vice versa) de cet As des as « incorrigible », « professionnel », « animal », « magnifique », et on en passe, de son enfance auprès de ses parents (Madeleine et le célèbre sculpteur Paul) à ses cascades insensées. Le jour où il s’est retiré de Monsieur Klein (projet repris par Alain Delon), pourquoi il voulait jouer Jacques Mesrine et ne l’a finalement pas fait... Les analyses ou récits ne dépassent jamais quatre pages mais, vu la taille de la typo, si petite qu’elle nécessite un oeil de lynx ou une paire de lunettes, le texte est conséquent – parfois même roboratif. on sent bien qu’il y avait beaucoup de choses à dire et qu’il n’était pas simple de tout caser. D’autant que des contributeurs de choix avaient eux aussi envie de témoigner : Isabelle Adjani, Albert Dupontel, Arnaud Desplechin, Michel Hazanavicius… Tous ont une anecdote, un souvenir à raconter. Et un hommage à rendre. Pas de panique ! Le bouquin n’a rien de testamentaire. La preuve : Belmondo en personne (aidé par ses amis Jeff Domenech et Charles Gérard) l’a (longuement) préfacé. Sans doute après avoir lu, entre autres infos, que sa blague favorite, saler un café dès qu’une tasse passe à proximité, remonte à 1962. un album (agrémenté de 250 photos !) qui pousse l’investigation à ce point Est forcément digne d’intérêt.