L'Express (France)

La France s’ouvre à ce nectar

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Depuis cinq ans, il organise un Salon du saké à Paris. La dernière édition, en octobre, a accueilli 4 600 visiteurs. Ancien danseur contempora­in, Sylvain Huet s’est pris de passion pour le saké en 2009. Sacré « saké samouraï » en 2012 par des producteur­s japonais, ils les aide aujourd’hui à exporter leurs produits.

Le saké a-t-il la cote en France?

Oui, l’engouement se confirme d’une année sur l’autre. L’Hexagone est le deuxième importateu­r d’Europe en valeur, derrière le Royaume-Uni. En

2017, les importatio­ns ont crû de 57 % en volume par rapport à l’année précédente. Sur cinq ans, cette progressio­n atteint 161 %.

Les volumes restent toutefois modestes. Comment l’expliquer ?

Pour le grand public, le saké est avant tout une boisson très alcoolisée parfumée à la rose, que l’on boit en fin de repas… Cela n’a rien à voir avec le « vrai » saké japonais, un vin très élaboré dont on trouve une grande variété aromatique.

Quel type de plat peut-il accompagne­r ?

Le saké se marie bien avec les produits de la mer, notamment les huîtres. Il convient aussi aux plats vinaigrés et peut même être servi sur un fromage, car on utilise de l’acide lactique dans son élaboratio­n. Certains chefs l’ont déjà utilisé dans des recettes, tel Armand Arnal (restaurant La Chassagnet­te, en Camargue) ou le maître des chocolats Jacques Genin, qui a expériment­é le baba au saké. Exquis !

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