DROIT DE RÉPONSE DE MOUNA SEPEHRI
D «ans votre numéro du 6 février 2019 (L’Express 3527) vous avez publié deux articles intitulés « Renault, monument en péril » et « Amsterdam, la nébuleuse au coeur du scandale » qui me mettent en cause en insinuant notamment que j’aurais eu de « mauvaises pratiques » dans le cadre de mes fonctions au sein du groupe Renault-Nissan et que, de ce fait, mes jours dans l’entreprise seraient comptés. Cette présentation est fausse et infondée. Aucun élément n’est de nature à m’imputer quelque « mauvaise pratique » que ce soit. J’ai été nommée en 1996 directeur juridique adjoint du groupe Renault pour en devenir secrétaire général. J’ai participé, à la demande du président Louis Schweitzer, aux négociations qui ont abouti à la création de l’Alliance Renault-Nissan en 1999 et je n’ai cessé depuis, outre mes fonctions au sein de Renault, d’oeuvrer à sa construction et à son développement, au travers notamment, depuis 2009, de la société RNBV. Je n’ai jamais eu de « traitement de faveur ». En tant qu’administratrice de RNBV, j’ai effectué de très nombreux travaux pour la réalisation de son objet et la rémunération perçue ne l’a été qu’à ce titre et en parfaite conformité avec les lois applicables. De plus et enfin, toutes les sommes ont été perçues en France et régulièrement déclarées aux administrations fiscales néerlandaise et française. »