VERA KEMPF DU TAC AU TAC
Vous êtes arrivée sur le marché de l’art sans aucune d’expérience dans ce milieu. Gonflé, non ?
Pas mal. Moi, j’ai suivi un cursus à Sciences po en relations internationales, et mes associés sont tous les deux ingénieurs. C’est surtout l’envie de connecter des passionnés d’art dans le monde qui nous a poussés.
Justement, comment font-ils pour envoyer leurs oeuvres à l’autre bout de la planète ?
Nous prenons en charge tous les frais de transport, de l’atelier jusqu’au collectionneur. Il est déjà arrivé que des tableaux partent du Nigeria pour arriver aux Etats-Unis.
Votre plateforme ne se limite pas à les présenter…
L’algorithme de Singulart prend en compte les préférences de l’utilisateur en matière de styles, de formats et de prix, en étudiant et en décortiquant sa navigation sur la place de marché. Ce qui permet de réaliser une sélection personnalisée.
Comptez-vous diversifier votre panel d’oeuvres en 2019 ?
Oui, nous ambitionnons de nous étendre à la sculpture. Par ailleurs nous aimerions aussi répondre au goût du marché chinois, très tourné vers l’art l’abstrait.