Ménard veut un présidentiable
« Moi, la métapolitique, j’en ai ras le bol ! » s’emporte Robert Ménard, le maire de Béziers (photo). S’il participera bien à la « convention des droites » du 28 septembre, aux côtés de Marion Maréchal et d’Eric Zemmour, le Biterrois en a marre de parler des idées, sans personne pour les incarner. « C’est bien gentil, Gramsci… » souffle-t-il en référence au théoricien de l’hégémonie culturelle, qui a défendu l’importance de gagner la bataille idéologique avant les combats électoraux. Le chantre de l’union des droites veut avant tout « qu’on se mette d’accord sur un candidat » capable de rassembler. Un homme providentiel qui ne sera pas, selon lui, dans la salle : « Marion ne sera pas candidate à la présidentielle en 2022 contre sa tante, et Eric ne quittera pas sa position d’intellectuel », assure-t-il. « Moi, la seule chose qui m’intéresse, c’est de trouver un candidat… Tout le reste, pfff ! » rouspète celui qui a prévu de s’exprimer sur le sujet à la tribune.