Bombes à retardement
« Vous nous croyez prisonnières de ce camp pourri? Nous sommes une bombe à retardement. Attendez et vous verrez. » Le camp d’Al-Hol, dans le nord de la Syrie, où sont détenus 20000 femmes et
50000 enfants d’anciens combattants du groupe Etat islamique, est un véritable chaudron de radicalisation, relate le Washington Post (3 septembre). Beaucoup n’ont pas renoncé à leur idéologie et font régner la terreur sur quiconque s’écarte du rigorisme imposé par l’EI. « Elles ont peur les unes des autres », raconte un des gardiens kurdes des Forces démocratiques syriennes, qui gèrent ce camp insalubre.