CE BATEAU QUI FAIT TANT RÊVER
Baignade au coucher du soleil, découverte d’une petite crique, session de wakeboard… Venez découvrir les plaisirs de la mer au Nautic de Paris : un rendez-vous incontournable pour préparer vos prochains moments inoubliables.
Chaque hiver, le nautisme s’invite à la Porte de Versailles pendant neuf jours, du 7 au 15 décembre. Premier constructeur européen, le Groupe Beneteau et ses marques emblématiques Beneteau, Jeanneau, Prestige et Lagoon vous invitent à venir y découvrir le plaisir de la mer.
Le souffle du vent dans les voiles
Après un lancement très remarqué au Cannes Yachting Festival en septembre, le Beneteau First Yacht 53 sera présenté pour la première fois à Paris. Déjà nommé pour l’élection du voilier européen de l’année (EYOTY) dans la catégorie Performance Cruiser, ce yacht de 17,16 mètres de long affiche un style très italien signé par deux architectes de renom : Roberto Biscontini, pour la carène, et Lorenzo Argento, pour le plan de pont et le design intérieur.
Les vacances en tribu ou à la couchette
Conçu en étroite collaboration avec des sociétés charters, le Jeanneau Sun Loft 47 surprend à tout point de vue. Avec sa plancha, ses grands frigos, la vie à bord se passe à l’extérieur où deux tables accommodent facilement 12 passagers et le skipper, pour se transformer ensuite en solarium spacieux. Nul besoin de louer tout le bateau, vous embarquerez à la couchette.
Premières mondiales
C’est le Nautic de Paris que les leaders Jeanneau et Beneteau ont choisi pour présenter deux nouveautés issues de leurs gammes historiques. Fort de l’engouement pour les grands horsbord, le Jeanneau Cap Camarat 12.5 est un pur dayboat sportif, aux dimensions généreuses. Chez Beneteau, le nouvel amiral de la flotte Antares franchit le cap des 10 mètres et vogue en tête dans la catégorie des family cruisers hors-bord, marquant la quintessence d’une gamme aux qualités avérées depuis plus de 40 ans.
Auteur d’une thèse sur les risques psychosociaux au sein de la SNCF, le sociologue Julien Kubiak partage ce diagnostic : l’organisation du travail doit être revue. « Depuis 1995, pour lutter contre la gréviculture, la direction a combattu les irritants, mais sans aborder les problèmes de fond et sans vision d’ensemble. Les effectifs RH et relations sociales sont situés au niveau national. Les dirigeants ne savent pas ce qui se passe dans l’établissement d’à côté… »
« FAIRE UNE PAUSE »
Difficile d’avoir une image claire d’un groupe où les textes s’enchevêtrent : 1 200 accords locaux existent. S’ils permettent parfois d’être plus près du terrain, ils sont dans d’autres cas ubuesques. « Dans un atelier de maintenance, on ne peut pas prendre son service avant 8 heures, alors que tous les trains sont partis », souffle un bon connaisseur de l’entreprise.
Toutes ces critiques, Jean-Pierre Farandou semble les avoir entendues. « Il y a beaucoup de réorganisations, ça va vite, peut-être trop vite, a-t-il déclaré dans un message vidéo destiné aux cheminots le 29 novembre. […] Ma décision est de faire une pause pendant le premier semestre de l’année prochaine pour évaluer l’intérêt des réorganisations sur le terrain et bien mesurer [leur] impact social. » Afin d’encourager le dialogue, des DRH seront nommés dans chaque région. « Pour survivre à l’effervescence sociale, il paraît actuellement donner à ses troupes des gages de réunification, ce qui semble en contradiction avec le nouveau pacte ferroviaire, qui fait la part belle à la concurrence et aux sociétés anonymes, observe Gilles Dansart. C’est une forme de conservatisme cheminot revisité. »
Un défi en pleine réforme des retraites, dossier sur lequel il n’a pas la main. Elle signe la fin des régimes spéciaux et des conditions de départ spécifiques des cheminots (voir l’encadré page 34). Pour une carrière complète dans le régime à points, le coup de rabot serait de près de 30 % (un chiffre contesté par le gouvernement), alertent des syndicats qui ont demandé que cette réforme ne leur soit pas appliquée. « On ne peut pas dire que la clause du grand-père ne soit pas applicable à la SNCF », abondait il y a peu un proche de la direction, avant que le gouvernement n’enterre l’option. Pour l’heure, les quatre centrales syndicales appellent à une grève reconductible le 5 décembre. Paradoxalement, ce bras de fer est du pain bénit pour les syndicats les plus durs, qui rêvent de prendre leur revanche sur 2018. La date ne doit rien au hasard : à la SNCF, les primes de fin d’année (le 13e mois) sont versées le 17 décembre.