Un Code pénal moins archaïque
Après la flagellation, le royaume d’Arabie saoudite a officiellement aboli le 26 avril la peine de mort pour les mineurs. Une condamnation à la prison ne dépassant pas dix ans devrait remplacer la sentence capitale. « C’est un jour important pour l’Arabie saoudite, a déclaré le chef de la Commission des droits humains, Awad al-Awad. Ce décret nous aide à établir un Code pénal plus moderne. » Le pays est régulièrement accusé de violations des droits de l’homme par les organisations non gouvernementales internationales et « détient le triste record du monde des exécutions », déplore le quotidien britannique The Guardian.