Mathias Malzieu zèbre.
Aime : « Offrir aux “enfants précoces” un nom poétique me semble très juste. A mes yeux, le zèbre est un cheval en pyjama qui, nuit et jour, porte son costume de rêveur. C’est une célébration de la différence joyeuse. L’intelligence émotionnelle, celle des créateurs et des poètes, me tient particulièrement à coeur. Dans une époque troublée, marquée par la montée des populismes où l’identité a tendance à être sacrifiée au profit de l’identitaire, je suis heureux de voir entrer le zèbre au “panthéon dictionnaire” : il valide l’existence de la patrie des rêveurs. » Déteste : «Le mot est à peu près aussi laid que la forêt complotiste qu’il cache. On dirait le nom d’un mauvais groupe de heavy metal des années 1980. Questionner l’efficacité d’un vaccin ou d’un traitement est légitime. Mais partir du principe “a priori” que les vaccins dans leur ensemble non seulement ne fonctionnent pas, mais plus encore sont dangereux ou seraient le fruit d’un complot manigancé par des médecins, Dark Vador ou autre, c’est le virus de la pensée. »
Applaudit : « Il m’émerveille depuis plusieurs années avec ses pièces, ses films, son livre et son jeu d’acteur.