L'Express (France)

Sale temps pour les héritiers

La pandémie a accentué la solitude de nombreuses personnes âgées. Certaines, restées longtemps sans nouvelles de leurs enfants, songent à les déshériter.

- CHARLOTTE LALANNE

Depuis plusieurs semaines, l’Union démocratiq­ue des retraités, à Madrid, reçoit des appels d’un nouveau genre : au moins cinq coups de fil par jour de personnes âgées qui souhaitent déshériter leurs enfants. Même constat dans un autre organisme, où les requêtes ont été multipliée­s par trois entre mars et juillet, par rapport à la même période en 2019. « Nos enfants nous ont abandonnés en pleine pandémie de Covid-19 », déplorent en substance ces seniors, très affectés par le confinemen­t en Espagne, l’un des plus stricts au monde – trois heures de sortie par jour seulement pour les plus de 70 ans de la mi-mars à la fin juin. Assignés à résidence, certains

Moyen Age, alors que nous voulons une Toscane progressis­te, innovante, attentive à l’instructio­n et à l’environnem­ent. »

A entendre, quelques heures plus tard, le candidat du PD, Eugenio Giani, formuler son souhait de faire passer l’aéroport de Florence de 2,7 millions de passagers annuels à 4 millions, ce n’est cependant pas assurent avoir attendu, durant des mois, une visite ou un appel. En vain. Ceux qui songent à priver de patrimoine leur progénitur­e devront prouver la maltraitan­ce psychologi­que subie. La jurisprude­nce a déjà sanctionné, par le passé, l’abandon de parents. La seconde vague pandémique, qui s’abat actuelleme­nt sur la péninsule Ibérique, pourrait toutefois donner aux ingrats descendant­s l’occasion de se racheter. A moins qu’ils ne renoncent d’euxmêmes à un héritage trop encombrant. Ils pourraient s’inspirer de leur roi, Felipe VI, qui a fait une croix sur la fortune de son père Juan Carlos, soupçonné de fraude fiscale…

WTrès attendues,

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