De retour au bureau, on affiche sa montre
En réunion comme en rendez-vous d’affaires, la montre portée au poignet se doit d’être à la fois élégante et fonctionnelle, et toujours à la pointe de l’actualité horlogère.
près ces mois de télétravail, le retour au bureau requiert de nouvelles adaptations. Si le masque bouleverse les habitudes, les normes sociales, elles, changent peu. Au premier rang, la tenue vestimentaire et la montre, l’accessoire masculin par excellence. Son design, l’adéquation avec l’activité et ses fonctions ne manquent pas d’être observés. Pour ne pas risquer de faute de goût, les valeurs sûres sont de mise. Par exemple, le classicisme du modèle rectangulaire Hampton de Baume & Mercier, emblématique des codes de l’Art déco, dans de nouvelles versions plus contemporaines. Notamment, la référence automatique avec grande date, double fuseau horaire et indicateur jour/nuit.
Autre possibilité : jouer la carte de la distinction avec la récente collection Code 11.59 by Audemars Piguet, dont la rondeur du cadran surprend par rapport aux iconiques pans octogonaux de la référence Royal Oak. Parmi les nouveaux modèles révélés cette année, une boîte qui combine l’or gris de la lunette et des cornes avec l’or rose de la carrure. Le contraste est aussi visible sur le cadran soleillé et laqué gris clair, où se détachent chiffres, index et aiguilles en or rose. Le calibre manufacture 4302 qui équipe la montre – un mouvement automatique avec secondes et calendrier à saut instantané – est visible à travers le fond saphir.
A
légumes verts du potager, laurier, zeste d’orange, safran, tête d’ail… et oeuf poché au dernier moment. Une bouillabaisse de légumes due au mistral qui durant dix jours a privé de sortie les bateaux. Ou ce pêcheur à la retraite qui a fait découvrir la liche au cuisinier. « Ça voyageait avec les thons. On en trouvait dans les boîtes d’albacore, car ça apportait de la mâche. On en a donc tous mangé, mais ça ne se vendait pas directement », avance-t-il. Arnaud Donckele se revendique comme le premier à avoir servi ce poisson très peu noble dans un restaurant gastronomique, après avoir bûché plusieurs jours sur sa cuisson – le coeur a finalement été grillé comme un thon, bleu.
D’autres recettes ont une histoire plus intime. Le lapin aux crevettes est cuisiné depuis plusieurs générations dans la famille de Thierry Di Tullio, originaire de Carqueiranne (Var). Un lapin cuit en cocotte, comme un civet, avec du romarin, des champignons, des petites pommes de terre, auquel on ajoute des queues de crevette poêlées avec un peu d’ail. « En 2009, la mère de Thierry est tombée dans le coma après avoir attrapé un virus à l’hôpital, raconte Arnaud Donckele. Son pronostic vital était engagé. Avec la reprise de la saison, ça allait devenir difficile pour son fils de pouvoir lui rendre visite très régulièrement ; donc, avec mes gars, on s’est mis à travailler sur une réinterprétation de cette recette, que je trouvais moderne. Le lendemain, j’ai annoncé que je voulais faire un changement à la carte. » Il la fait goûter à Di Tullio. « C’est le plat de maman… » commente ce dernier, la larme à l’oeil. « Elle était ainsi avec nous, et Thierry en parlait tous les soirs. On a d’ailleurs baptisé le plat “râble de lapin roulé au lard paysan façon Claudette et homard bleu” », se souvient le chef. Notre confrère François Simon n’écrivait-il pas que « manger est un sentiment » ?
Plage de la bouillabaisse, résidence de la Pinède, Saint-Tropez (Var). Tél. : 04-94-55-91-00.