LA DIGITALISATION, NOUVELLE PIERRE ANGULAIRE DE L’IMMOBILIER
Afin de contourner l’écueil du confinement, le GROUPE MARTINOT a choisi d’accélérer sa digitalisation, répondant ainsi aux besoins de ses clients… et de ses salariés.
La crise sanitaire, avec ses épisodes de confinement successifs, promettait des jours sombres aux acteurs de l’immobilier. Mais alors que pour contourner l’interdiction des visites de biens, la solution numérique s’imposait partout peu à peu, permettant de garder le marché de l’ancien à flot, le Groupe Martinot, entité de Century 21 (Nexity) a su se révéler comme un modèle du genre. Conscient depuis longtemps de l’intérêt de la digitalisation, le réseau d’agences a ainsi profité de la période non pas pour initier, mais bien pour finaliser ses projets en la matière. Des solutions particulièrement créatives, en phase avec les attentes de ses interlocuteurs comme de ses employés.
Un constat sans appel
A coup sûr fort de son histoire, le Groupe Martinot, géré depuis l’après-guerre par la famille éponyme, a toujours été particulièrement à l’écoute de ses clients, avec lesquels il a su tisser une vraie relation de proximité. Dans l’Aube tout d’abord, puis dans l’Yonne, en Ile-de-France et dans la Marne, pour former aujourd’hui un socle de 15 agences, franchisées Century 21 depuis 1996 - un mastodonte du secteur au sein duquel elles ont su se faire remarquer. Depuis quelques années déjà, le groupe, qui officie dans les quatre métiers de l’immobilier (la transaction, la location, la gestion locative et la copropriété) avait compris l’évolution progressive du parcours consommateur. L’essentiel de la prospection se faisait maintenant en ligne (300 000 visiteurs annuels sur Internet), 50 % des clients venaient des réseaux sociaux et l’on ne décrochait désormais plus son téléphone qu’au terme d’une vraie réflexion. La digitalisation du processus était donc en marche, mais en interne, pas de souci à l’avouer : la Covid-19 a eu l’effet d’une claque, incitant les équipes du Groupe Martinot à grandement activer sa mise en action. Et accomplir ainsi en quelques mois, bien plus que ce qui aurait pu être fait habituellement en un an.
Un éventail de nouvelles propositions
D’emblée alors, ce sont toutes les interactions entre l’agence et le consommateur qui se sont dématérialisées, de la « découverte client » jusqu’à la finalisation de la transaction, avec constitution et validation de dossier en ligne, et à l’arrivée même, la possibilité d’une simple signature électronique. Côté innovations, le Groupe Martinot se sera aussi entre autres illustré en 2020, comme le premier à décliner le click & collect en matière de location ; pratique pour ceux qui avaient non pas un projet ni une envie, mais un vrai besoin urgent de logement, à l’instar des étudiants. Pas en reste, les acheteurs potentiels, contraints un temps à une découverte en solo de leur future acquisition auront pu quant à eux bénéficier - sur inscription - de « ventes privées », soit la visite à 360° de trois biens préselectionnés en avant-première selon des critères précis (rentabilité, logements vendus loués, espace à rénover, etc.) et ce, pendant 1h30 en écran partagé avec un conseiller. Un gain de temps considérable, avec en plus l’opportunité de se concerter en famille comme de poser en direct toutes les questions inhérentes à une inspection classique des lieux. Sans compter en prime, l’ajout d’une clause permettant aux acheteurs de se rétracter après la visite effective de leur bien. De quoi achever de satisfaire une clientèle rassurée par la continuité de cette communication ténue avec des professionnels de l’immobilier.
De la digitalisation à une démarche éco-responsable globale
Pas circonscrite aux relations clients, la digitalisation était bien sûr en marche en interne au sein du Groupe Martinot ; lequel a aussi optimisé la période de confinement pour dématérialiser tous ses dossiers, des archives aux informations liées au personnel. Investie dans une démarche RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) depuis plus de deux ans, la société a également intensifié ses initiatives en la matière, sensibilisant ses collaborateurs à la nécessité d’utiliser moins de papier ou leur offrant des tasses pour remplacer les gobelets devenus indésirables et même des sneakers personnalisées pour pallier l’absence de fête de fin d’année. Et si au vu de l’intégration d’un cheptel de voitures électriques dans le parc automobile de l’entreprise, seule une poignée de salariés s’est encore vue invitée à prendre le volant d’une Zoé, tous sont d’ores et déjà d’avis aujourd’hui que leurs conditions de travail ont été fortement upgradées par la crise sanitaire. Un vrai bon exemple pour positiver ? ■