La débâcle du Labour
L'heure de l’introspection a sonné pour les journal travaillistes, DCS. XX après la défaite enregistrée lors du « Super jeudi » d’élections locales, le 6 mai. Si le Labour garde Londres, Manchester ou Liverpool, les conservateurs, en nette progression en Angleterre, lui ravissent des bastions historiques. C’est le cas d’Hartlepool et de Durham (nord-est), perdu pour la première fois depuis 1925. « Amèrement déçu », le chef du parti, Keir Starmer, a annoncé dans la foulée le remaniement de son cabinet. Pour les travaillistes, le défi est immense, souligne le Guardian : « Ces vingt dernières années, le Labour a perdu plus de soutien dans la classe ouvrière que chez les employés qualifiés. »