La colère populaire ne faiblit pas
Il aura fallu neuf jours de manifestations, au moins 26 morts et 800 blessés, pour que le gouvernement appelle, le 6 mai, au dialogue. La contestation visait au départ une réforme fiscale prévoyant notamment une hausse de la TVA sur les produits de première nécessité. Ce texte a finalement été retiré, et le ministre des Finances a démissionné. Mais la mobilisation s’est élargie pour exiger de meilleurs systèmes de santé et d’éducation, et protester contre les violences policières. « Il est urgent de construire des ponts au milieu de la tempête », commente El Espectador.