Faut-il comparer Mozart et Cabrel ?
Pascal de Prat, Dijon (Côte-d’Or)
« Mozart plutôt que Francis Cabrel ». Cette appréciation de Christophe Donner
(« La Seine-Maritime »,
L’Express du 3 juin) est étrange, saugrenue, les deux n’ayant pas à être comparés – sur ce sujet, écouter Debussy
Gabriel Fauré d’Alain Souchon. Cela me rappelle l’altercation entre Gainsbourg et Guy Béart en 1986 sur le plateau d’Apostrophes. Le premier soutenait que la chanson était de la gnognote comparé à d’autres disciplines artistiques où une initiation (au sens d’éducation) est nécessaire avant de créer une oeuvre, telles l’architecture, la peinture, la poésie ou la musique classique. Comme Guy Béart, je pense qu’au contraire, à leur summum, la haute couture, la gastronomie, la BD et même le jardinage sont pratiqués par des artistes à part entière qui n’ont pas à être comparés à Glenn Gould ou à Matisse. D’ailleurs, je suis sûr que Dora est de mon avis…