La quatrième couleur
“Le vert est une couleur inutile”, jugeait Piet Mondrian. Il fait pourtant fureur auprès de quasiment toutes les maisons horlogères et envahit les cadrans dans ses nuances les plus variées.
Sur l’arc-en-ciel, le vert arrive en quatrième position, précisément entre le jaune et le bleu, les deux couleurs primaires qui, mélangées à parts égales, permettent d’obtenir cette teinte secondaire. Un classement que l’on pourrait aussi établir pour les montres. Après les valeurs incontournables du noir et du blanc, puis une vague de bleu durablement installée dans les collections, le vert apparaît comme la dernière tonalité à la mode. Rares sont les marques qui n’ont pas succombé à cet exercice de style chromatique. Il reste à savoir si l’on retrouvera auprès des amateurs un engouement pour cette couleur aux charges symboliques ambivalentes, détestée par les uns, symbole de chance ou d’espérance pour d’autres.