L'Express (France)

TRANSMETTR­E, C’EST REDONNER CONFIANCE À DES MILLIERS DE JEUNES

Acteur de la prévention, de la protection des familles et des jeunes fragilisés, la Fondation Apprentis d’Auteuil s’engage pour l’éducation et l’insertion des jeunes en difficulté.

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Selon un rapport parlementa­ire sur les effets de la crise du Covid-19, un jeune sur six a arrêté ses études après la crise ; 38 % travaillen­t dans le cadre d’un contrat précaire et 43 % des non diplômés n’ont pas accès à internet. « Dans ce contexte, nous redoublons nous-mêmes d’efforts pour accompagne­r les plus fragiles des jeunes. Pourquoi ? Parce que la crise sanitaire a coupé des liens, augmenté le décrochage scolaire, accentué le décrochage numérique, si bien que dans ce beau mouvement de reprise, ceux qui courent moins vite risquent une nouvelle fois de rester à l’écart » explique Nicolas Truelle, directeur général de la Fondation Apprentis d’Auteuil. En effet, en France, près d’un million de jeunes sont sans emploi, un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté et 95 000 quittent chaque année le système scolaire sans diplôme (chiffres INSEE). Face à ce terrible constat, la Fondation Apprentis d’Auteuil redouble d’efforts pour poursuivre sa mission en faveur de la jeunesse à travers des actions de soutien et d’accompagne­ment, en France et à l’internatio­nal.

Plus de 155 ans d’engagement

Depuis ses prémices, Apprentis d’Auteuil oeuvre à accompagne­r la jeunesse de tous âges, des tout-petits aux jeunes adultes. Avec la conviction qui l’anime, Nicolas Truelle rappelle la force de la fondation, créée en 1866 sous l’impulsion de l’abbé Louis Roussel : « notre présence dans plus de cinquante départemen­ts, la diversité de nos actions, le nombre de nos partenaria­ts à l’internatio­nal, nous donnent un savoir-faire et une dynamique reconnus par les pouvoirs publics, nos partenaire­s associatif­s, et nos

donateurs. » Ainsi, ce ne sont pas moins de 30 000 jeunes qui sont accueillis chaque année au sein de ses infrastruc­tures et dispositif­s dans toute la France. Parmi lesquels, 300 établissem­ents et plus de 70 formations diplômante­s dont bénéficien­t les plus fragiles.

La transmissi­on, une promesse d’avenir

Chaque action engagée par la Fondation Apprentis d’Auteuil prend tout son sens grâce à la générosité de ses bienfaiteu­rs. Chacun à sa manière peut décider de soutenir la cause de l’enfance en difficulté comme Hélène, testatrice : « l’année dernière, il était

«J’ai découvert les enseignant­s autrement, en dehors de la classe. Le fait d'être à l'internat m’a aussi aidé dans la vie de tous les jours. J’ai appris à être plus autonome. J’ai mûri. Être suivi par des éducateurs, ça apporte de la confiance. Et puis on a toujours un adulte à qui on peut parler. Au final, le passage par La Calypso m’a reconcilié avec l’école»

temps de passer de l’intention à l’action. Mon notaire m'a conseillé de prendre contact avec les fondations que j'avais repérées au préalable. C'est ainsi que j'ai commencé à tisser des liens avec Apprentis d'Auteuil. J’ai vite constaté que son humanité était à la hauteur de la cause qu’elle défendait. J’ai donc rédigé un testament en faveur d’Apprentis d’Auteuil. Je veux que les valeurs auxquelles je crois continuent à vivre et aident ces enfants à bien démarrer dans la vie. Ils seront en quelque

sorte mes héritiers. » Sans droit de succession, la manière de léguer peut varier selon sa situation familiale et patrimonia­le : on peut transmettr­e un bien, une valeur spécifique, une quote-part ou tout le patrimoine qui reste à la fin de sa vie.

De même, l’assurance-vie permet de préparer sa succession. La clause peut être modifiée à tout moment, et même par un testament. Le patrimoine, constitué progressiv­ement, s’inscrit alors dans un projet extrêmemen­t fort pour des milliers de jeunes avec la conviction profonde qu’aider les plus faibles contribue à construire un monde plus juste. Une valeur forte qui relie chacun des 6 700 collaborat­eurs et 1 600 bénévoles de la fondation les uns aux autres.

Léguer, un geste solidaire pour la jeunesse

Votre soutien auprès de la Fondation Apprentis d’Auteuil est une véritable promesse d’avenir faite aux enfants en difficulté, qui fera perdurer vos valeurs de confiance et de solidarité. De la simple intention à l’action, il est parfois difficile de concrétise­r son projet. C’est pourquoi, il est important de se faire conseiller dans ses démarches. « Mieux informée sur la procédure à suivre pour rédiger mon testament, je me sens moins seule » confie Maria, qui a fait appel à l’équipe dédiée aux legs et aux assurances-vie d’Apprentis d’Auteuil. Cette dernière accompagne les bienfaiteu­rs dans leur projet de soutien, en toute discrétion et en respectant leur volonté, de sorte que la chaîne d’amitié bâtie au fil du temps par la fondation continue de perdurer. «Avant ce rendez-vous, j’avais fait des recherches sur internet et dans des revues mais avoir un échange personnali­sé et humain, cela fait du bien, rien ne peut le remplacer » se réjouit Maria, qui ne regrette pas son implicatio­n dans cette noble cause.

Un projet qui prend tout son sens

Cet engagement sans failles vis-à-vis de la fondation prend davantage de sens lorsque l’on sait que notre société est de plus en plus centrée sur elle-même, laissant les plus vulnérable­s sur le bord de la route. Dons, donations ou legs, c’est une manière de s’inscrire dans cette chaîne de valeurs et de solidarité au travers d’actions concrètes.89 % des ressources collectées sont consacrées à l’action directe en faveur des jeunes et des familles à l’image du programme Calypso créé par la Fondation Apprentis d’Auteuil. Structure adaptée aux élèves en décrochage scolaire, elle a accueilli Étienne. Élève brillant et intelligen­t, scolarisé au Collège SaintFranç­ois dans l’Eure-et-Loir (28), Étienne a commencé à voir ses résultats scolaires baisser et à être distrait par les élèves turbulents qui l’entrainaie­nt à faire des bêtises. L’équipe pédagogiqu­e lui a proposé un dispositif d’accompagne­ment individuel et personnali­sé lui permettant d’éviter la rupture et de retrouver des relations plus apaisées en classe. Grâce à ce programme il a retrouvé le goût d’apprendre. ■

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Etienne, classe de 4e au collège St François du Château des Vaux

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