La centrale de Zaporijia inquiète
L’Agence internationale de l’énergie atomique a jugé « l’heure grave » le 11 août, après des bombardements sur l’usine nucléaire de Zaporijia. La Russie, dont l’armée occupe la zone depuis mars, a rejeté les appels de l’ONU pour une zone démilitarisée. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de risquer une catastrophe nucléaire. L’inquiétude est d’autant plus forte que la région pourrait bientôt devenir une nouvelle ligne de front. « Les combats se sont intensifiés ces derniers jours » en prévision de la contre-offensive planifiée dans le Sud par l’Ukraine, pointe le Guardian.