L’Etat augmente ses aides à la mobilité
Le gouvernement vise 3 millions de covoiturages par jour en 2024.
Ils ne sont que 900000 personnes à partager une voiture chaque jour pour aller travailler. Un chiffre communiqué par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, qui le juge d’autant plus insuffisant qu’il tient compte des membres de la famille, des amis ou des collègues. Aussi le gouvernement s’est-il fixé un objectif bien plus ambitieux : atteindre les 3 millions de trajets en 2024.
De fait, deux ans et demi après son lancement, seuls 38 % des employeurs privés ont mis en place le « forfait mobilité durable » – 48 % dans la fonction publique. Dans le privé, 56 % des employeurs l’ont ouvert au covoiturage, lui préférant largement le vélo (96 %). Pour passer à la vitesse supérieure, l’Etat a donc décidé d’augmenter ses aides. Voici les détails du nouveau dispositif :
- Le forfait passe de 500 à 700 euros par an et par salarié s’il est attribué seul, dans le secteur privé.
- Il s’élève à 900 euros outre-mer.
- Combiné au remboursement obligatoire des titres de transport, le cumul exonéré monte à 800 euros, au lieu de 600 euros précédemment.
- Il est limité à 200 euros par agent et par an pour les employeurs publics.
- Il est exonéré de charges sociales et d’impôt sur le revenu.
- Il inclut le covoiturage, mais aussi les vélos, les trottinettes ou l’autopartage – à condition toutefois que les émissions de CO2 du véhicule restent inférieures à 60 g/km.