Sanglantes répressions
Le pouvoir iranien n’a pas hésité à réprimer les manifestations dans le sang, en autorisant la police à tirer sur la foule le 26 octobre, dans la ville de Saqqez. Selon Human Rights Watch, au moins 141 personnes, dont des enfants, seraient mortes dans les répressions depuis le début des émeutes contre le décès de la jeune Mahsa Amini, à la suite de son arrestation par la police des moeurs. Alors que « les femmes ont été en première ligne », ces protestations « sont devenues l’un des défis les plus importants de la République islamique depuis la révolution iranienne de 1979 », résume la BBC.