De retour en 2019 ?
Florian Bompas avait le sourire aux lèvres, dimanche dernier. Le Boussiron, à l’origine de la manifestation, venait de réussir son pari. Même plus. « Cela dépasse mes espérances. Je ne m’attendais pas à voir autant de monde dans Clisson, ni même à recevoir autant de propriétaires » . Le père de famille de 36 ans avoue avoir arrêté de compter à partir de 500, le nombre de places qu’il avait réservées, en collaboration avec la municipalité. « Mais on m’a dit qu’il y en avait sur les parkings de la gare, à la Trinité, place Saint-Jacques » , se satisfait celui qui a forcément l’idée d’une seconde édition. « Ce ne sera pas en 2018 car la 4e édition du VW Fest au Mans est calée les 27, 28 et 29 juillet. Mais en 2019 » . A la fin de l’été ? « Probablement, mais faut qu’on se concerte avec les élus. Mais ce dernier dimanche d’août, entre vacances et été, est plutôt adéquat. Si le temps est toujours de la partie comme là, c’est génial. Il y avait des visiteurs jusqu’à plus de 20 h 30 hier soir dans les rues » , commente celui qui était accompagné de 25 bénévoles d’une association nantaise pour organiser au mieux l’événement. « A lire les réseaux sociaux, il n’y a pas eu de couacs, se réjouit-il. Tout le monde à l’air satisfait » . Que ce soient ceux qui étaient présents sous les halles pour une bourse d’occasion et des lignes de vêtements que les commerçants locaux. « Ils m’ont tous dit qu’ils avaient été ravis. J’ai même eu plus de retours positifs qu’au Mans. C’est même dangereux. Tous m’ont signalé qu’ils avaient très très bien travaillé. On m’a même signalé qu’il fallait quatre heures pour avoir une pizza dimanche, tellement il y avait foule » . Florian Bompas est satisfait d’avoir su « faire découvrir l’univers Volkswagen aux néophytes » et « d’avoir permis à la communauté de propriétaires d’avoir pu faire des affaires et partager des connaissances » . Certains sont venus de Bordeaux, d’autres du Finistère… « Ils ont tous salué l’organisation, ça fait plaisir » . Beaucoup ont également loué « la beauté » clissonnaise. « On a réussi à marier le vintage avec le médiéval. On a allié l’histoire avec l’histoire. C’était tout l’enjeu » . Le passionné va désormais s’occuper d’un autre salon. Il va recréer sur 12 000 m2 à la Beaujoire l’Historic auto. Ce salon de la voiture de collection toutes marques (plus de 30 ans) n’existait plus depuis 20 ans à Nantes. Florian Bompas n’est pas à un défi près. En bon pilote, il n’a pas peur de passer la vitesse supérieure.