L'Hebdo de Sèvre et Maine

Le nouveau trail en bord de Sèvre

- V. M.

Cent soixante athlètes se sont engagés sur ce tout nouveau trail de 14,5 km, à Boussay, samedi dernier. Tracé dans les coteaux de la Sèvre, le parcours a fait quasiment l’unanimité chez les coureurs. Le voici raconté de l’intérieur.

Samedi 26 août, 17 h, complexe sportif de Boussay. La chaleur est bel et bien là. On frôle les 30 ° C. Pas de quoi doucher l’enthousias­me des 160 athlètes alignés au départ de ce nouveau trail de 14,5 km concocté par l’amicale des sapeurs pompiers de Boussay. J’en fais partie, accompagné de quelques amis, attirés par la course à pied depuis que nous avons dépassé la trentaine.

Le départ est donné, la course commence enfin. On quitte le terrain de foot stabilisé pour une première longue descente afin de regagner la Sèvre nantaise. Sus ce chemin caillouteu­x, sous les arbres, courir à l’ombre est appréciabl­e. Un air d’Edith Piaf résonne alors au 2e kilomètre. La chanson Milord sort des enceintes installées à l’Auberge des Trois Moulins, au bord de la Sèvre, donnant au trail un esprit guinguette. On enjambe la rivière pour attaquer la première des six « grimpettes » signalées avant la course par Hervé Sourisseau, une des chevilles ouvrières de l’organisati­on. Celle- ci, tout le monde l’aborde en courant, à son allure. Il n’en sera pas de même pour les suivantes…

Ravitaille­ment au 8e km

Au 4e kilomètre, on doit passer sous le pont de Boussay. Pas 36 possibilit­és, chacun saute dans la Sèvre. L’eau jusqu’aux mollets, on avance en file indienne jusqu’au rivage. Parfait pour se rafraîchir les pieds. Une seconde montée nous attend un peu plus loin. On court sur des chemins agricoles. Des riverains ont sorti la sono et nous encouragen­t. Le ravito ? Pas tout de suite. Il est situé au 8e kilomètre, au village de la Grossière, derrière l’Auberge des Trois Provinces.

Quand j’arrive, il y a embouteill­age. Chacun se rue, moi compris, sur les verres d’eau éparpillés sur la table. Deuxtrois quartiers d’orange, plus des raisins secs sont avalés. La pause était la bienvenue, surtout qu’on aperçoit la troisième « grimpette » du parcours, à 50 mètres de là. Qui casse les pattes à plus d’un athlète.

Esprit guinguette jusqu’au bout

On longe ensuite l’autre côté de la Sèvre. Le parcours reste toujours aussi agréable. Des familles, en sortie piquenique, nous applaudiss­ent, juste avant le passage devant la minoterie Suire, au Feuillou. Ça sent l’arrivée. Il reste encore trois bons kilomètres, où montées et descentes se succèdent. Des anciens ont sorti leurs accordéons devant leur maison, des riverains nous offrent des bouteilles d’eau. Des initiative­s fort sympathiqu­es.

La dernière « grimpette » du trail se fait… en marchant. La pente est raide, et surtout longue ! En haut, on aperçoit le complexe sportif, lieu de départ et de l’arrivée, avec enfants et amis qui nous poussent dans les derniers mètres. Je ne suis pas reparti de Boussay avec la coupe (loin de là !), mais avec un sac rempli de cadeaux (bougie, tour de cou…) offert par l’organisati­on à chaque athlète. Renouvelé l’an prochain, ce trail vaut vraiment le détour.

Newspapers in French

Newspapers from France