Maïs naturel : rencontres nationales les 7 et 8 septembre
Vieillevigne. Le Gaec Malabrit à Vieillevigne et la ferme SaintHubert à Machecoul accueilleront ce jeudi 7 et vendredi 8 septembre, une cinquantaine de paysans cultivant du maïs population. Ce mouvement, né en France, dans le sud-ouest, il y a une vingtaine d’années, est encore très confidentiel dans le monde de l’agriculture. On ne recense qu’une dizaine de groupes en France. C’est dans le Périgord que la colonie paysanne est la plus étoffée. Ce sont des voyages en Amérique centrale et du sud, et des rencontres sur place, qui ont persuadé ces agriculteurs de passer outre les semenciers. Les paysans cultivent ce maïs, dont les espèces sont naturelles, moins gourmandes en eau et n’ayant pas besoin d’apport d’engrais. « Outre les aspects économiques (achats évités) et environnementaux (économie de la ressource en eau) » , cette culture « permet au paysan une réappropriation de son savoir-faire » , indiquent Dominique Chouin et Mathieu Hervouet, deux membres des fermes hôtes. En Loire-Atlantique, une cinquantaine d’exploitations le cultive. Depuis l’an passé, ces militants se réunissent pour échanger leurs expériences sur des cultures encore peu connues. Mais aussi pour faire le point sur les avancées réglementaires (circulation de semences, lutte contre les OGM…). Au programme de ces journées : des échanges professionnels le jeudi à Machecoul, ouverture au public le vendredi de 10 h 30 à 12 h 30. Ce sera l’occasion de faire le tour des parcelles et de montrer la plate-forme où poussent une quinzaine de variétés. Et de mieux se familiariser avec ces maïs tantôt jaunes, tantôt orangés, tantôt rouges foncés.