L'Hebdo de Sèvre et Maine

Deux opposition­s lorousaine­s plutôt favorables

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C’est par un coup de téléphone de l’adjoint à la communicat­ion, Didier Louédec, que Sylvie Huba a été alertée en milieu de semaine dernière du possible lancement de l’étude. Un peu surprise la chef de file de « 2014 pour le Loroux », liste UDI-UMP des dernières élections municipale­s au Loroux-Bottereau, car elle n’avait reçu « ni document ni élément sur ce projet » . « Maintenant, je pense que c’est une bonne idée, juge-t-elle sur la forme. Je serai favorable à une étude. JJe pense que ddemain,i pour avoir suffisamme­nt de poids en Loire-Atlantique et au sud de Nantes, cela passera par ce genre de rapprochem­ent. Qui plus est depuis l’abandon de Notre-Dame-des-Landes. Dans les Mauges, ils ont créé plusieurs super-structures de ce type » . La fusion des deux communes de la Divatte regroupera­it près de 15 000 habitants. Ce qui en ferait la deuxième ville du Vignoble derrière Vertou. « Et cela rééquilibr­erait les pôles en Sèvre et Loire (Vallet est la première ville), indique-t-elle. Toutefois, il ne faut pas brûler les étapes. Ce genre de projet ne fonctionne que s’il y a consensus ou presque. Il faut bien sonder tous les acteurs des communes » .

Si Sylvie Huba reconnaît qu’il y a longtemps eu une rivalité entre les deux communes, les points communs sont nombreux (activités économique­s, l’agricultur­e, les commerces, services com-communs,muns, proximité,iité patrimoine…). ti i ) Reste l’entente politique : les Concellois sont plutôt enclins à voter à droite et les Lorousains plutôt au centre-gauche. « Ça vaut le coup d’y réfléchir, ajoute l’élue minoritair­e. Cela doit se faire de façon intelligen­te. D’un point de vue financier, l’avenir passe aussi par des mutualisat­ions des moyens. Au niveau humain, je ne suis pas certain qu’on diminue les effectifs car les services à la population sont les mêmes, mais cela évitera une inflation galopante. Idem sur le matériel » .

Comme Sylvie Huba, Réjane Sécher a appris la nouvelle en fin de semaine dernière. Et comme l’élue de l’autre groupe d’opposition au Loroux, la chef de file du groupe « Réalisons ensemble Le Loroux » est plutôt favorable à cette idée de fusion de com-com- munesmunes quand on l’interroge. A condition « que l’aspect financier ne prime pas sur tout le reste » , signale-t-elle, regrettant aussiaussi­i l’l’absenceb dde rencontret entre les élus du Loroux et SaintJulie­n avant le vote de mardi dernier, chacun de leur côté. « Quel est le projet réel ? Quel est son objectif ? » , s’interroget-elle.

En 2015, Réjane Sécher était déjà séduite par le projet de fusion des six communes de l’ancienne CCLD (communauté de communes Loire-Divatte). Elle s’était déplacée avec d’autres élus communauta­ires jusqu’à Baugé-en-Anjou (Maineet-Loire) qui compte 15 communes déléguées. « On a loupé le coche à ce moment-là et c’est ce qui avait enclenché derrière la création de Divatte-sur-Loire (au 1er janvier 2016). Les communes ont un intérêt à travailler ensemble quand elles peuvent mutualiser leurs moyens et leurs structures. »

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Sylvia Huba et Réjane Sécher.

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