Abandon d’aéroport : le transfert nécessaire pour les communistes
Loire-Atlantique. Pour les élus communistes de Loire-Atlantique, l’abandon du transfert d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne résout pas les problèmes. « Les défis restent entiers » , indiquent Aymeric Seasseau, secrétaire départemental et Pedro Maia, conseiller municipal de Gorges et permanent à la fédération. « Cette décision est grave de conséquences pour les populations concernées. Grave pour le développement, l’aménagement durable et équilibré de notre territoire » , indiquent-ils. « Face aux réalités d’aménagement équilibré et harmonieux de l’agglomération nantais, les questions liées à la saturation de l’aéroport de Nantes-Atlantique qui a dépassé les 5 millions de passagers en 2017 demeurent, tout comme les questions de qualité de vie des habitants concernés par le plan d’exposition au bruit, et l’enjeu économique pour un territoire qui connaît une croissance démographique record avec 600 000 habitants supplémentaires d’ici 2040 en Pays-de-la-loire. » Un parti qui reste convaincu « de la nécessité d’un transfert pour répondre à l’ensemble des défis » . Sur le fond, ils estiment que « cette décision est à l’image de la méthode du Président de la République, qui, depuis son élection, porte une démarche autoritaire, marquée d’une centralité renforcée, d’un non-respect des populations, des collectivités et de ses propres engagements » . « Ainsi, alors que le candidat Macron affirmait respecter le vote des 55,17 % d’habitants de Loire-Atlantique qui ont exprimé un vote favorable au transfert, le Président Macron fait le choix politique de céder à une minorité, taclent-ils. Devant ce recul, inutile et stérile d’agiter menaces et déploiement massif des forces de l’ordre. Alors qu’il faut préserver l’apaisement, empêcher tous débordements et les violences, personne n’a besoin d’un coup de communication d’un gouvernement qui a cédé sur l’essentiel » .