Schéma vélo : rallonge d’une aide du conseil régional
Le financement du schéma vélo étant mouvant, le dossier est revenu en séance du conseil communautaire la semaine dernière à Clisson. La raison ? La rallonge de 40 000 € de la subvention du conseil régional au titre du nouveau contrat régional (107 000 au lieu de 67 000 €). Le budget global se maintient à 1,642 million d’euros pour l’aménagement de 133 km de pistes cyclables. S’agissant d’une première tranche, seules 8 communes sont concernées. L’agglomération espère encore obtenir 656 000 € de subvention du Département et de la Région, « ce qui ferait descendre la part d’autofinancement de l’agglo à 685 000 € » , concluait Xavier Bonnet, maire de Clisson et vice-président en charge de l’aménagement du territoire.
Monnières toujours agacé
Comme lors du débat de novembre, des commentaires et critiques ont été émis. Le premier à revenir à la charge était Benoit Couteau. « J’étais estomaqué que Monnières soit écartée des premiers travaux vu l’urgence de la sécurité sur le pont de la Sèvre, là je suis sans voix. On est à 205 000 € par commune. Où est la solidarité ? », s’agaçait le maire de Monnières qui votait contre, avec son adjointe. Suivis par Vincent Magré, représentant de La Haye-Fouassière.
Onze autres s’abstenaient, dont l’élu clissonnais Franck Nicolon qui proposait d’injecter la somme supplémentaire sur ce projet de sécurité routière de la route départementale 7.
Bémol de Xavier Bonnet qui souhaitait garder cet apport, n’étant « pas certain de recevoir les autres dotations » . Le maire de Maisdon-sur-Sèvre, Aymar Rivallin, regrettait aussi que « rien ne soit prévu pour ce passage » mais proposait de se regrouper à cinq communes pour réfléchir à un circuit « pour l’étape d’après » . A Haute-Goulaine, Suzanne Desforges s’interrogeait du montant accordé par kilomètre (12 350 €) alors qu’une partie ne concerne que du balisage (174 000 €). « L’essentiel - 975 000 € - concerne malgré tout de la création de pistes cyclables auxquelles les communes doivent s’impliquer » , répondait Xavier Bonnet. Les élus s’estimant lésés attendront la deuxième tranche avec impatience.