Deux championnes du monde de hand à la Sanguèze
Du 29 janvier au 2 février, l’école de la Sanguèze vit une semaine olympique et paralympique. Proposé par les ministères de l’Education et des Sports, ce projet scolaire a été adopté par l’équipe enseignante. Les élèves sont dans les starting-blocks.
La France accueillant les Jeux olympiques de 2024, le ministère de la Jeunesse et des Sports a lancé, via le ministère de l’Education nationale, un projet pédagogique dont le thème est : « une semaine olympique et paralympique ». « Cette semaine sera un temps fort et un projet partagé par les classes de moyenne section jusqu’au CM2. Cette opération permet d’associer des pratiques physiques et sportives, ainsi que l’éducation morale et civique » , explique Anthony Dugas, directeur de l’école de la Sanguèze.
« Les écoliers travaillent sur cette thématique depuis la rentrée de janvier. Chaque matière scolaire a été reliée à cet événement, que ce soient les mathématiques, l’histoire, le français, l’anglais… » L’objectif principal de l’école est d’enseigner aux 194 élèves les valeurs olympiques, mais pas que, comme le souligne Anthony Dugas : « Avec mes collègues professeurs, nous sommes heureux de leur faire découvrir des attitudes et des sentiments nouveaux. C’est important de leur apprendre à être fair-play et d’accepter les autres tels qu’ils sont, même si des élèves sont en situation de handicap » .
C’est dans ce cadre que, mardi dernier, alors que les élèves s’adonnaient aux sports olympiques, deux joueuses de l’équipe de France de handball sont venues leur rendre visite : Kalidiatou Niakaté et Blandine Dancette. « C’est extraordinaire pour des enfants de rencontrer des sportifs de haut niveau. Ils ont eu l’occasion d’échanger des mots, poser des questions. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de recevoir deux championnes du monde de handball » .
Une semaine olympique chargée
Quant au reste du programme de cette semaine olympique, il a vu, lundi matin, lors de la séance d’ouverture officielle, les élèves défiler jusqu’à la salle des Etoiles, une fois la flamme olympique allumée. « Après récitation de la devise olympique, résonnait la célèbre maxime chère à Pierre de Coubertin. Les sportifs en herbe se sont passé la flamme olympique comme un témoin, de classe en classe » . Dès mardi, ils ont pu pratiquer le basket-fauteuil, le boccia (sport de boules apparenté à la pétanque, d’origine gréco-romaine joué par des personnes valides ou en situation de handicap), la sarbacane, le torball (sport collectif destiné aux déficients visuels), et le parcours de guide (accompagner un nonvoyant en le guidant de façon précise). « Pour que ce soit plus réaliste, nous avons bandé les yeux des joueurs. »
La cérémonie de clôture aura lieu ce vendredi : « Nous allons procéder à la remise des médailles qui ont été confectionnées par les élèves eux-mêmes, puis nous réaliserons le logo olympique et paralympique avec tous les enfants. Chacun d’entre eux aura un carton de couleur en main, pour mieux dessiner les formes du logo » . Et la flamme olympique s’éteindra.