LE RESTE DU CONSEIL MUNICIPAL EN 6 POINTS
1. Salle des sports : des lumières plus économes La municipalité va opérer le changement de ses lumières dans la salle des sports. Les élus ont opté pour la proposition de la société VFE (au détriment d’Eiffage) pour installer 20 blocs d’éclairage et 16 blocs d’ambiance pour un coût de 26 135 €. Un remplacement qui va générer une économie d’un peu plus d’un millier d’euros sur une base d’éclairage moyen de deux heures par jour. Un choix validé par le conseiller en énergie partagé du Vignoble nantais, Guillaume Maret : « c’est le meilleur entre le confort des usagers et l’aspect énergétique » . Le conseil municipal réfléchit également au changement de la chaudière qui donne de grands signes de fatigue. « Sa durée de vie ne devrait pas dépasser deux ans » ,a indiqué le maire. Un Benoît Couteau qui indiquait que ces modifications allaient dans le sens de l’objectif de la commune de devenir « commune à énergie positive » .
2. Locations de salles : un tarif spécial lors des sépultures Le conseil municipal a validé jeudi dernier les tarifs de location des salles pour 2018. La commission n’a pas effectué de grands changements si ce n’est arrondir certains tarifs « comme la grande salle qui passe de 212,50 € à 215 € pour une journée de location » . Les grands principes restent les mêmes : le tarif est différencié selon la période de l’année (du 1er avril au 30 septembre et du 1er octobre au 31 mars) mais aussi selon le type de fête (familiale, vin d’honneur, réunion…) et pour les gens extérieurs à la commune. A ce sujet, Philippe Chéneau, élu minoritaire, s’est étonné de la faible différence de ces deux tarifs. « On est à 15 % de majoration pour les non-Monniérois. C’est peu. Notamment si on compare ce qui est fait pour les tarifs des repas à la cantine, » exprimait-il. Mais le point de débat majeur a porté sur la location de salle lors des sépultures. Le tarif proposé à 100 € a été jugé trop élevé, bien que l’effort était conséquent par rapport à ce qui se pratiquait avant (175 €). A l’issue de plusieurs votes, le conseil municipal est tombé d’accord sur un prix à 75 €.
3. Agglomération : les modifications de statut refusées Les modifications statutaires de la communauté d’agglomération ont suscité de nombreuses questions. « Pourquoi nous faire voter ce qui a déjà été validé par l’intercommunalité ? », se sont interrogés les élus. Seulement deux ont voté pour cette délibération. Les changements concernant le soutien à l’animation sportive départementale et aux offices intercommunaux des sports ont également jeté le trouble. « Cela devient une usine à gaz, a exprimé une élue. Avec une multitude de dossiers à remplir. Les demandes de subventions doivent être réalisées à chaque commune. Au final, on ne s’y retrouve pas financièrement » .
4. Coursay : pas de vente de parcelle communale Les élus ont suivi l’avis de la commissaire-enquêtrice et la commission urbanisme-commerce et habitat à l’issue de l’enquête publique qui s’est déroulé à Coursay à l’automne. Elle était consécutive à la volonté d’un habitant d’acquérir un espace communal devant sa maison. L’ensemble des riverains s’y opposaient car il s’agit d’une « rare poche de stationnement » et d’un « refuge-piéton » . Adjointe et habitante du village, Marie-Jeanne Caillé suggérait de lui vendre « juste une bande devant sa maison » et de mieux « délimiter les places de stationnement » . Ce sera peut-être pour une autre enquête.
5. Pampre d’or : vente d’une parcelle en plus Dans le cadre de l’aménagement d’une partie de la parcelle Pampre d’or en lotissement (7 lots de 276 à 385 m2), une bande de 150 m2 a été cédée à un propriétaire d’un garage de la rue de la mairie. Cette acquisition devrait lui permettre de réaliser un ou plusieurs logements.
6. Aménagement du bourg au menu de la prochaine séance Le prochain conseil municipal aura lieu le jeudi 15 février. Une grande partie de la séance sera consacrée à l’aménagement du bourg. Comme toujours la séance sera publique.