Pouss’Fest va « déboucher les oreilles »
D’étranges coton-tiges ont poussé sur Saint-Hilaire… Plus précisément, devant le panneau annonçant le prochain Pouss’Fest. « Deux raisons à cela : le lancer de coton-tige est le symbole de l’asso, et les groupes de musique vont déboucher les oreilles des spectateurs » , dévoile Gaël Pavageau, président de PoussePartout, association organisatrice de ce concert rock proposé depuis 2015.
La 4e édition a lieu ce samedi 3 février, à partir de 19 h 30, salle de la Noue. Avec toujours le même objectif : « animer la commune en partageant la musique, orientée rock, avec, selon les programmations, une touche ska, punk, métal » . Tout en proposant un « prix abordable, entre 1 et 5€» , qui se joue… au dé (si on fait un, on paie un euro, deux, deux euros…, mais si le six sort, c’est gratuit).
Avec un budget autofinancé de 600-700 € (billetterie, bar, restauration), le festival vise les 150 personnes, sachant qu’il en faut « au moins une bonne centaine pour entrer dans nos frais » . Sur scène, quatre groupes, qui « jouent gratuitement » .
A 20 h, Evil Joke ( secteur de Saint-Hilaire) proposera ses reprises rock ( AC/ DC, Aerosmith…), « des titres que tout le monde connaît, consensuels, pour ensuite monter en puissance » avec, à 21 h 30, Jagan (Saint-Germain-sur-Moine) avec son rock fusion, suivi à 23 h de Share and Dust ( Clisson), vainqueurs du Tournoi musical du Vignoble nantais 2017, qui apportera la touche métal de ce Pouss’Fest, et, vers minuit, les Bras cassés (Saint-Crespinsur- Moine) qui joueront leur cass’ roll, habitués qu’ils sont des scènes locales depuis 2005, essaimant leur musique entre le punk et le rock’n’roll, inspiré des Sheriff, Vilains Clowns et Brigitte Bop.
Sans oublier Place de ma mob, qui assurera les interludes entre les sets, avec ses reprises de Renaud.