Maxime Chéneau, président du nouveau Syndicat des vignerons de Bretagne
Le Syndicat des vignerons de Bretagne vient d’être créé. La structure est organisée pour faire reconnaître une Indication géographique protégée aux vins produits dans les cinq départements de la Bretagne historique. Maxime Chéneau, vigneron à Mouzillon, en est son président.
Elle avait été annoncée en novembre dernier. Sa création est officielle depuis la semaine dernière. Le Syndicat des vignerons de Bretagne (SVB) est né. La structure est organisée pour être reconnue par l’INAO en qualité de défense et de gestion (ODG) de l’Indication géographique protégée (IGP) Bretagne, dossier dont il prépare la demande d’homologation auprès de l’INAO.
Pas d’énigme au regard du nom, le champ d’action du nouveau syndicat de vignerons couvre la Bretagne historique composée de ses cinq départements.
Onze personnes composent le conseil d’administration de la structure. Ses membres sont des vignerons professionnels et des porteurs de projet, installés dans des domaines aux dimensions variées avec différents modes de conduite que l’on retrouve dans la viticulture bretonne.
Le président du SVB est Maxime Chéneau, vigneron à Mouzillon, commune à laquelle est rattachée l’adresse du syndicat. Il est secondé par la viceprésidente, Corentine Taittinger (Ile-et-Vilaine) et Thierry Jolivet (Morbihan), deuxième vice-président.
Trois autres vignerons nantais membres
Trois vignerons du pays nantais ont été élus dans l’instance décisionnelle. Il s’agit de Philippe et Antoine Chon, producteurs au Loroux-Bottereau et respectivement trésorier et trésorier-adjoint et d’Edouard Massart, vigneron à Château-Thébaud. Tout juste créé, le Syndicat des vignerons de Bretagne va se mettre au travail pour faire reconnaître une Indication géographique protégée aux vins produits en Bretagne.
L’IGP, label européen, est un signe de l’origine et de la qualité d’un produit agricole, dont la production est enracinée à un territoire donné. Pour que le label puisse voir le jour, il faut écrire un cahier des charges, et passer l’étape de validation de l’INAO.
Un long chemin qui devrait prendre entre sept à dix ans. Reste qu’avec la création de ce nouveau syndicat, «un travail de co-construction entre les divers pays bretons est désormais lancé pour obtenir cette
IGP, imaginée il y a plus de dix ans», se félicite Maxime Chéneau, vigneron militant convaincu de la pertinence de la démarche.
Cette IGP existe d’ailleurs pour d’autres produits. « Plusieurs IGP bretonnes ont une aire géographique couvrant les cinq départements bretons, mais aussi des labels rouges et des AOP », rappelle le président.
Cette aire correspond « au Massif armoricain et ses sols acides conférant aux vins sa fraîcheur et sa minéralité », précise la nouvelle structure.
Le Syndicat des vignerons de Bretagne est « ouvert à tous les vignerons professionnels et porteurs de projet viticoles de Bretagne». Il se veut également un lieu d’échanges au sein duquel pourront « naître d’autres idées ».
■ Contact du Syndicat des vignerons de Bretagne : svb. vinsdebretagne@gmail.com ou Tél. 06 33 54 77 75.