Ils testent le sport de glisse et la danse de rue
Dans le cadre de l’animation départementale, 36 enfants ont testé plusieurs pratiques de sport de glisse et la danse de rue. Avec en toile de fond : les Jeux olympiques de Paris.
Au total, 36 enfants de 10 à 12 ans se sont donné rendezvous au Moulin des Landes du 26 au 28 février pour un stage de l’animation départementale. Au programme, sport de glisse et danse de rue en toile de fond des Jeux olympiques 2024.
Pierre Riam, éducateur sportif au conseil départemental de Loire-Atlantique, se félicite de ce succès. « Malgré les sports d’hiver, nous affichons complet pour notre stage. Une présence plus marquée et sans doute en lien avec un budget plus serré pour les familles. Ce qui importe, c’est que les enfants s’éclatent ».
En trois jours de stages, les enfants se sont rapidement familiarisés avec ce sport de glisse. Ils ont acquis les techniques de freinage, d’arrêt et de figures. « Bien sûr, l’objectif c’est qu’ils intègrent les règles de sécurité. A savoir l’équipement, casques et protections poignets et coudes. Cela évite le passage aux urgences», commente Pierre Riam.
Pour l’éducateur, l’autre point positif de ce sport, c’est qu’il peut se pratiquer dans son quartier, seul ou avec des copains, par rapport à des sports collectifs. «Il y a des parcs à skates qui permettent aussi d’évoluer dans certaines communes », souligne le technicien.
Le breaking, discipline des JO
Romain Hélias, éducateur sportif et responsable du site de Pont Caffino, a encadré les groupes sur le hip-hop. Petit rappel : le hip-hop est un style de danse acrobatique de rue né dans les années 1970 aux EtatsUnis avec des figures debout, tandis que le breaking, issu du hip-hop, alterne les acrobaties debout et au sol. Le breaking a fait une entrée remarquée aux Jeux olympiques de la jeunesse en 2018 à Buenos. Et les JO de Paris de 2024 lui ouvrent les portes. «Le breaking est en fait très médiatisé depuis 2018 et a motivé beaucoup d’enfants. Au départ c’est une danse de rues plutôt masculine. Aujourd’hui c’est une discipline en salle qui plait aux filles et c’est un vrai sport », explique Romain Hélias.
Le roller, sport urbain comme le skate-board, entend bien suivre le mouvement et postule pour intégrer aussi l’olympisme aux Jeux de Los Angeles en 2028. Et pourquoi pas, une entrée olympique pour la petite dernière des sports de glisse, la trottinette appelée aussi « Freestyle». Une reconnaissance des pratiques lors de ces rencontres mondiales qui encourage les petits et les plus grands à entrer dans la danse et la glisse.