Lichen : des partenariats noués pour protéger l’environnement
L’association Lichen, collectif citoyen pour la transition écologique, propose des activités, des ateliers ou des sorties pour donner des clés d’action à chacun. L’association a tenu son assemblée générale le 17 février devant une vingtaine d’adhérents et partenaires.
« Créée en 2018, l’association Geneston Transition est devenue Lichen en 2022 avec le projet de prendre le temps de regarder ce qui se passe localement en matière environnementale », a présenté Patrice Blot, l’un des 5 co-présidents de l’association. « Aussi l’association propose des ateliers qui ont pour but d’accompagner les mesures mises en place par les collectivités et les associations qui militent dans ce sens. »
Développement de partenariats
Jacki Herbet, autre co-président, est revenu sur le projet qui a guidé les actions cette année avec le développement des partenariats. Plusieurs collaborations ont effectivement vu le jour. Avec l’Etnick, le bar à initiatives locales, où des ateliers ont lieu et où le film « Résilience Grand lieu ? » de Daniel Brenon a été projeté. « Cette soirée était aussi le fruit d’un partenariat avec les collectifs citoyens voisins de Montbert et du Bignon, et elle a été un vrai succès » se réjouit-il.
Des collaborations avec la commune sont aussi initiées, comme la participation aux TAP (Temps d’activités périscolaires) où dès la rentrée de mars des animations autour de la botanique vont avoir lieu, et avec l’école Marcel Pagnol pour les séances d’école dehors.
« Pour 2024, Lichen propose la gratuité pour la plupart de ses ateliers ou sorties, pour que chacun puisse comprendre et agir, à sa mesure, pour la protection de l’environnement », note par ailleurs Ludovic Pautremat, également co-président
Poursuite des activités initiées
En 2024, l’association va poursuivre ses actions de sensibilisation à la protection de l’environnement, avec des sorties botaniques. Celle du 17 mars portera sur les arbres remarquables du parc du château et celle du 20 avril sur les plantes sauvages des rues.
Des ateliers informatiques sont également prévus le 12 avril et le 7 juin. Concernant l’impact du numérique sur l’environnement, l’association envisage « une conférence pour mieux comprendre les enjeux, les alternatives à l’hégémonie des Gafam (les industries du numérique que sont Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) » et rappelle que les ateliers informatiques qu’elle propose permettent de franchir le pas pour utiliser les logiciels libres.
Un nouvel atelier « Fresque du climat » devrait par ailleurs être programmé prochainement. Cet atelier ludique et collaboratif permet de mieux comprendre les phénomènes du changement climatique.
Cette assemblée générale s’est conclue par la dégustation de tisanes et de plantes sauvages récoltées par Liza Chételat qui avait assuré avant la réunion, une sortie botanique sur le thème « racines et plantes médicinales ».