La ville va devenir locataire de la gare
Suite à un appel à projets de la SNCF, la ville va pouvoir occuper les lieux pendant quatre ans. Reste à trouver les activités qui y prendront place.
Ayant déserté la station de la gare depuis la fermeture de son guichet à la fin du précédent mandat, la SNCF a laissé vacant ce local. Suite à une convention avec l’entreprise qui avait lancé un appel à projets pour occuper ces lieux vides, la ville va devenir locataire de cet espace au rezde-chaussée, de 62m2 pendant les quatre prochaines années. « Afin de déployer des actions au sein de ce quartier », lançait Damien Durrleman qui rappelait qu’un partenariat avait déjà été tissé avec des étudiants en sociologie pour « mieux connaitre le profil des habitants ».
Un espace à partager
Ce secteur pourrait en effet devenir un pôle de la ville, en représentant 8% de la population à l’horizon 2030 avec les 300 logements programmés à cet horizon. « Cette transformation doit pouvoir s’accompagner d’une action publique de proximité fondée sur l’appropriation et l’implication des habitants », ajoutait l’élu qui compte aussi sur des associations et institutions pour accompagner.
Proposer un espace d’échanges et de rencontres pour les habitants, ouvrir le quartier à des services publics pour éviter une désertion, proposer des activités culturelles, sociales, ludiques et éducatives sont quelques-uns des objectifs fixés par la ville. « Concrètement, on peut imaginer des concerts des élèves de l’école de musique, des assemblées de citoyens pour recueillir leur parole, des ateliers pour les aidants, ou encore des actions de sensibilisation au zéro déchet », énumérait, en exemple, le conseiller municipal.
En attendant d’occuper les lieux d’ici mi-2025, la ville va engager 50 000 euros de rénovation. Elle a ensuite prévu un budget de 6000 euros par an pour les divers projets.
Suffisant ?
Cheffe de file du groupe Vertous, Delphine Coat-Prou a réagi à cette action. « On a l’impression que vous avez complètement oublié ce quartier depuis des années. C’est un désert de services publics comme vous le dites, et ces 60m2 ne seront pas suffisants pour le combler. Cela ne doit pas être l’unique projet de ce quartier et la seule réponse politique à la redynamisation de ce quartier ». Le maire Rodolphe Amailland a tenu à nuancer en rappelant que le secteur a été « le théâtre du plus grand nombre de réunions envers les habitants sur le mandat précédent et celui-ci ». Il a également rappelé aussi qu’il bénéficiait « de nombreux transports en commun (busway, bus, train...), le premier des services publics » et qu’il faisait l’objet « d’importantes réflexions pour son réaménagement ». La métropole nantaise envisage de requalifier totalement cette rue pour favoriser les déplacements doux. concertation. « Comme la zone est vaste, plane, bien orienté, non-agricole et non-constructible, il avait été repéré. Mais comme nous savons écouter et nous adapter, nous avons enlevé ce site des éventuels projets », a expliqué Thomas Delplace.
Lors du dernier conseil municipal, la ville a accepté d’octroyer 25 000 euros à La Fédération des Vins de Nantes pour son projet de réhabilitation du Château de la Frémoire. Le syndicat de défense d’appellations viticoles locales (450 vignerons, 8 000 hectares, 6 AOC et 10 appellations communales) qui occupe les lieux depuis 1989, envisage transformer son siège en l’ouvrant davantage au public. Plus de 1,2 million d’euros sont investis pour cette évolution. Les travaux sont en cours. Ainsi, après achèvement de ces derniers, « le public pourra effectuer un parcours sensoriel immersif avec une mise en scène paysagère des abords et le réaménagement des espaces intérieurs pensés autour de l’oenologie (médiation avec public et dégustation), dans un esprit de cave, avec des cuves enterrées typiques du pays nantais », indique l’organisme.
Place au Voyage en muscadet
« Au regard du vieillissement de ce patrimoine emblématique (une folie nantaise de 850 m2 sur 3 niveaux au coeur de 5 hectares les bases du dessin animé en t’initiant au stop-motion. À l’aide d’une application gratuite, chacun concevra un projet. L’atelier s’achèvera par la projection des vidéos. Gratuit sur inscription : 02 40 34 88 87. Renseignements sur librecour.vertou.fr.
La chanteuse Virginie Clénet sera en concert le vendredi 26 avril à partir de 18h à Cour et Jardin.. Sa voix, claire aux couleurs riches, entre puissance et fragilité, se mêle à l’épure musicale pour créer une atmosphère particulière à la fois brute et touchante. Elle porte ses propres textes en français, avec sa voix et en s’accompagnant de claviers. Dans ce premier répertoire de chansons en solo s’affirme une écriture intime, féminine, singulière, marquée par la poésie des mots et de l’imaginaire, qui parle de ce rapport sensible au monde. Gratuit sur réservation. Contact : 02 40 34 76 14 ou culture@mairie-vertou.fr
En partenariat avec la ludothèque associative vertavienne « Les Petits Clowns », la bibliothèque Libre cour propose une matinée jeux le samedi 27 avril de 10h à 12h30. Contact : 02 40 34 88 87. Renseignements sur librecour.vertou.fr
L’ES Vertou organise un vide-grenier le dimanche 28 avril. 190 exposants sont attendus de 8 h à 18 h, sur les parkings de la salle Sèvre et Maine. Tarif : 17€ (20m2). Contact : 06 80 37 39 87 ou 07 66 56 06 74 ou esvf.communication@gmail.com. Restauration et boissons sur place. Gratuit. Renseignements sur http:// es-vertou.footeo.com/
Concert le 26 avril. Matinée de jeux le 27 avril. Vide-greniers le 28 avril.
L’exposition la Inmortalidad Del Cangrejo D’Alvaro Mejias est visible du 27 avril au 5 mai à l’Atelier. La connexion des mondes abyssaux et de celui des cieux est à découvrir. Ouverture les samedis de 14h à 19h, dimanches de 10h à 18h.
Exposition à l’Atelier.
de parc à l’anglaise surplombant la Sèvre nantaise), des difficultés d’accessibilité pour les visiteurs nécessitaient de repenser l’usage des locaux. Compte tenu de l’intérêt touristique pour le territoire et du succès déjà rencontré avec l’événement annuel Un homard à la Frémoire (17 000 visiteurs en 2022) et de l’intérêt patrimonial de ce site remarquable, nous avons accepté d’apporter notre soutien au projet, » exprimait Lydie Nogue, adjointe, déléguée à l’attractivité économique et au développement local. Une subvention de 25 000€, « correspondant à une aide d’environ 1€ par habitant » a été octroyée.
D’ailleurs, cette étape du Voyage à Nantes ne s’appellera plus « Homard à la Frémoire », mais « Voyage en Muscadet ». Le lieu se veut être une véritable ambassade du muscadet et de son terroir et un site oenotouristique d’intérêt général. La ville n’ayant pas de compétence tourisme, c’est par une convention avec le conseil régional qui est chargée du développement économique, que transitera cette dotation.