Une nouvelle fresque embellit la commune
L’artiste nantais Lloeill a réalisé une fresque sur le mur de l’espace jeunesse rue d’Anjou avec la participation des ados. C’est la cinquième réalisée sur la ville du Loroux, qui souhaiterait à terme créer une balade artistique entre elles.
Au Loroux-Bottereau, une cinquième fresque vient de s’achever. Elle est visible sur le mur du pôle jeunesse, porte d’entrée du secteur regroupant le collège Auguste-Mailloux et l’école Maxime-Marchand, la maison de l’enfance et donc le pôle jeunesse. Les couleurs sont chatoyantes. Le dessin représente une graine qui pousse à l’horizontale au fil des premières années de la vie, représentées par une timeline de 0 à 18 ans.
De l’artiste nantais Lloeill
L’oeuvre est signée de l’artiste peintre Nicolas Lloeill, qui a déjà exposé son talent sur les murs de l’ancien site de l’hôpital dans le cadre du festival Echos. Le Nantais a collaboré avec les ados du pôle jeunesse lorousain âgés de 11 à 15 ans, mais a pris seul le pinceau. « Le thème devait tourner autour de l’enfance, de l’épanouissement. Un jeune a soumis l’idée de la fleur, avec une graine qui sort de terre et des choses abstraites qui viennent l’alimenter. Et plus on va vers la chute, plus les formes deviennent grandes et riches. Pour finir par deux ronds qui peuvent signifier deux choses : des personnes qui peuvent donner la vie et d’autres qui s’émancipent», explique-t-il.
Lloeill a commencé ce projet en incluant les jeunes, en septembre 2023. Du vernis a été appliqué par dessus la peinture pour ne pas vivre pareille mésaventure que la fresque du Perthuis-Churin à Barbechat, qui avait été taguée. Impossible derrière d’effacer. La ville du Loroux-Bottereau a financé cette nouvelle fresque de 35 m2 pour 3700 €, «un bel investissement pour les jeunes», sourit Maryse Jeannin-Mahieu, adjointe à l’enfance-jeunesse.
D’autres fresques à venir
Depuis 2021 et le lancement du festival Echos, les fresques embellissent la commune. Après la Méduse en plein centre-ville, d’autres ont fleuri en face de la médiathèque, sur un transformateur dans la cour du château, au parking à côté de l’immeuble en face du supermarché avant celui de l’espace jeunes. Une sixième est en vue sur un autre transformateur au bout de la rue d’Anjou, courant 2024. « Il y en aura encore d’autres après, promettent les élus. On souhaite apporter de la culture, de l’art et de la couleur dans nos rues suite au festival Echos. Mettre en valeur notre patrimoine et nos bâtiments publics pour faire connaître nos services ».
Avec l’idée à terme de développer une balade artistique reliant toutes les fresques.