LE CLOUD TIENT-IL TOUTES SES BELLES PROMESSES ?
Flexibilité, maîtrise des coûts, simplicité d’administration, économies réelles et rapides… Vérification auprès de DSI ayant piloté trois expériences concrètes dans des environnements bien différents : une petite société de conseil, une grosse PME et une grande société industrielle.
Flexibilité, maîtrise des coûts, simplicité d’administration, économies réelles et rapides… Les fournisseurs d’infrastructures et de solutions IT n’ont jamais été avares de compliments et d’adjectifs élogieux pour vanter les mérites du Cloud computing. C’est ce que nous avons voulu vérifier avec ceux qui ont opté pour des solutions cloud en migrant tout ou seulement partie de leurs applicatifs métier et infrastructures dans les nuages. Le Cloud c’est bien, mais avec des limites.
Depuis environ cinq ans, tous les industriels de l’informatique vantent les mérites du Cloud computing, vocable marketing qui repose toutefois sur certaines réalités techniques. Mais à force d’écouter les discours commerciaux des fournisseurs, nous avons souhaité vérifier la réalité auprès des entreprises. Au final, nous avons constaté ce à quoi nous nous attendions : le Cloud c’est bien, mais ses avantages sont différents selon l’utilisation qu’en fait l’entreprise. Encore mieux : parfois, le Cloud présente parfois certains inconvénients. Nous avons aussi décelé des coûts cachés ! Bref, il en ressort que c’est une technologie qui fait avancer les entreprises mais qui a encore besoin de progresser. Comme nous l’expliquions, le Cloud dépend surtout de l’environnement propre à chaque entreprise. C’est pourquoi nous avons choisi deux petites et moyennes entreprises – l’une d’environ 50 personnes, l’autre de 300 salariés – et une très grande entreprise – plus de 25 000 personnes. Mais surtout des « configuration » différentes, dans le sens où chacun a choisi de déporter applicatifs et/ou infrastructure à sa propre mesure, selon ses besoins. Dans tous les cas, nous constatons aussi que les responsables desdites entreprises ou leurs DSI ont toujours quelque chose à reprocher au Cloud.