GIP-MDS refond son informatique à moindre coût
EUne mise en oeuvre progressive
Créé en 2000, le GIP-MDS a pour but de faciliter l’accès des entreprises à la dématérialisation des déclarations sociales. Douze ans plus tard, on ne peut que constater son succès avec 2,8 millions d’inscrits et plus de 20 millions de télé déclarations. Pour faire face à la demande et rénover une infrastructure obsolète, le GIP-MDS a décidé de refondre son système d’information pour l’ensemble des utilisateurs internes et externes, ainsi que pour les intervenants extérieurs. La pierre angulaire de cette transformation est System Center. n 2006, la situation devenait difficilement tenable et le système d’information du GIPMDS connaissait ses limites. Pour simplifier l’ensemble, il a été fait le choix d’être totalement Windows en éliminant au passage les dernières machines Linux restantes. Ce choix ne tient pas que de la querelle de chapelle mais s’appuie sur la volonté de choisir une solution parfaitement dimensionnée et souple afin de faire face à la croissance et aux pics d’activité – plus de 200 000 connexions quotidiennes sur le site Net.Entreprises. La première étape a été de virtualiser les machines sous Hyper-V et de prendre en main leur administration par System Center Virtual Manager. Après cette première étape, la solution a été étendue avec la mise en oeuvre du module Configuration Manager pour optimiser la configuration des serveurs – une quinzaine aujourd’hui – et faciliter les évolutions et la maintenance du parc – patchs, mises à jour… Il s’est avéré ensuite nécessaire d’avoir une couche pour superviser l’ensemble avec Operation Manager. Ce module permet aux administrateurs d’avoir à la fois une vision globale des opérations mais aussi une gestion fine des ressources. En 2009, La direction du GIP-MDS a demandé à l’informatique de suivre les recommandations ITIL pour répondre à des critères de disponibilité et de sécurité industrielles. En conséquence, le « reverse proxy » a été remplacé et il a été décidé de mettre en place un Cloud privé avec au programme la réplication des serveurs et des applications pour l’administration, System Center 2012 qui remplace Nagios, un outil open source de supervision. L’intégration de la solution est assurée par Osiatis pour ses compétences dans les environnements Microsoft. Deux personnes d’Osiatis sont d’ailleurs en régie au GIP-MDS.
Un projet exemplaire
La mise en oeuvre a nécessité tout de même une préparation importante avec un long travail étalé sur plusieurs mois sur les versions Beta et RTM de System Center 2012 entre les équipes d’experts d’Osiatis, le Microsoft Technology Center en France et les équipes produits de Microsoft. Ces échanges ont permis de valider la solution, sa pertinence, ses performances dans les environnements critiques du GIPMDS. Il est de plus le premier projet d’envergure sur System Center 2012 en France. De plus, ce dernier projet de Cloud n’a pas représenté un investissement trop lourd. Selon des chiffres parus dans la presse, le projet a coûté 30 000 € pour la mise en place du Cloud avec des frais de 50 000 € de déploiement et une prestation de 50 jours/homme de consultants Osiatis. Au bilan, la solution a automatisé de nombreuses tâches récurrentes et les administrateurs peuvent se consacrer à des travaux à plus forte valeur ajoutée comme le fait remarquer Jean-Philippe Dupuich, le chef de produit System Center chez Microsoft. De quoi être fin prêt au GIP-MDS pour la déclaration sociale nominative et son aspect obligatoire en 2016 !