La brique middleware indispensable
Dans la stratégie Cloud OS, le middleware reste une partie clé en permettant les échanges de données et les échanges entre les infrastructures en place. La suite, disponible depuis le 14 mars, connaît de nombreuses améliorations que ce soit dans sa version sur site ou en ligne avec sa version on IaaS (Infrastructure as a service) ou en combinaison avec les services d’Azure.
Lancé pour la première fois en 2000, BizTalk constitue la brique middleware – intergicielle pour les puristes – dans la pile logicielle d’infrastructure de Microsoft. Outil assez fruste à ses débuts, il est devenu au fil de ses versions une solution très complète pour la gestion des processus et les échanges de données. Damien Cudel, chef de produit SQL Server et Biztalk chez Microsoft explique : « Dans la vision Cloud OS, nous fournissons évidemment les possibilités de gérer l’infrastructure et les données, pour cela le middleware est une partie clé en particulier dans les environnements combinant infrastructures sur sites et dans le Cloud. » L’importance de la brique BizTalk est ainsi réaffirmée ainsi que sa feuille de route. Si des rumeurs avaient couru sur l’avenir du logiciel, sa présence dans le temps est aujourd’hui confirmée avec un nombre de versions à venir sans limite. Il est ajouté que le produit ne sera pas remplacé mais peu à peu intégré avec Windows Azure dont les services de Bus et le gestionnaire de Workflow seront portés dans la version sur site.
Version enrichie et simple
Cette version 2013 choisit deux pistes d’amélioration en privilégiant la simplicité d’utilisation et l’enrichissement fonctionnel avec une hausse des performances, en particulier sur la version sur site. Les déploiements de Windows Server et de SQL Server se trouvent plus aisés. La supervision est reportée dans System Center. Dans l’ensemble il est désormais possible de standardiser son infrastructure sur la plate-forme en conservant une compatibilité ascendante avec les projets initiés sur la dernière version 2010 de BizTalk. Cette standardisation va jusqu’au poste de travail avec des possibilités de supervision des activités sur Office 2013 (v15 d’Office). La bibliothèque de connecteurs a été enrichie pour autoriser les échanges et l’orchestration entre les sites et le Cloud. Ainsi BizTalk peut consommer des services REST. L’intégration avec Sharepoint a été facilitée et les adaptateurs SMTP et file sont améliorés. Un portail permet de mieux gérer les erreurs et il est possible de configurer et de suivre l’itinéraire des messages. L’interdépendance des éléments est documentée. Les performances sont améliorées par une version plus avancée de l’adaptateur MLLP qui compile schéma et message XML avec des performances allant d’un facteur 5 à 10 comparativement à la version antérieure. La version gère de plus les ports d’envoi dynamiquement dont les ports d’envoi séquentiels par un host /handler du choix de l’utilisateur.
Taillée pour le Cloud
Cependant l’aspect le plus important de cette version 2013 réside dans les possibilités offertes de l’utilisation des services d’Azure et sur l’utilisation en ligne de BizTalk sur des machines virtuelles. L’acquisition de machines BizTalk se fait directement par le portail Azure ainsi que la configuration autorisant des développements et des déploiements plus rapides avec la possibilité de charger directement des solutions BizTalk développées sur site dans le Cloud. La solution est idéale pour des environnements de tests de solutions BizTalk. Le Service Bus d’Azure est désormais totalement intégré avec la nouvelle version permettant de nouvelles combinaisons pour des applications hybrides. B. G.