Des poisons dans la maison
de la maison par exemple, mais aussi des accessoires comme des pluviomètres, anémomètres, etc., toujours avec des capacités de communication entre eux ; le module intérieur WiFi restant « la base » du réseau d’appareils. Enfin, des API sont d’ores et déjà disponibles en ligne ( http://dev.netatmo.com) pour qui souhaite créer « une application tierce partie capable d’accéder aux données acquises par Netatmo Wheater Stations » , peut-on lire sur le site. Un SDK (PHP, Objective-C, Windows 8) est également proposé. Comme nous le fait remarquer Frédéric Potter, les maisons, appartements, bureaux, etc., sont de mieux en mieux isolées, au nom de la sacro-sainte recherche d’économies d’énergie et de la lutte contre le gaspillage. C’est une bonne raison, à première vue. Le problème étant que la médiocrité de la qualité de l’air provient en fait de ce que nous y entreposons : la colle des papiers peints, des moquettes, les produits laqués sur les meubles, la peinture, etc. Tous ces produits contiennent des produits chimiques qui rejettent à leur tour des formaldéhydes qui sont des poisons et dont l’effet sur le corps n’a encore jamais été réellement mesuré. Ainsi, Netatmo utilise l’unité de mesure « ppm », pour « partie par million » qui mesure la quantité de CO dans l’air par rapport aux autres gaz. « C’est pourquoi la principale mesure que nous préconisons via l’application est d’aérer chez soi dès qu’un certain seuil de ppm est dépassé » , précise encore Frédéric Potter. Aidé par l’air du temps – c’est le cas de le dire ! –, Netatmo devrait faire parler de lui dans les mois et années à venir puisque, dès 2014, la loi imposera qu’on mesure la qualité de l’air dans certains endroits publics, comme les crèches par exemple.