Steam OS : quand Valve fait de la console
Lorsqu’on m’a annoncé le sujet de cet exIT, je n’ai pu contenir ma joie : j’aurais la possibilité de tester Fallout 4 et The Witcher III ? Oui, je vais pouvoir jouer à des jeux aux graphismes intenses, que mon modeste et vieillissant PC personnel ne pourr
Gabe Newell, le patron de Valve, est une figure « divine » chez les joueurs PC. L’éditeur de quelques titres cultissimes ( Half Life, Lor tal, Left4Dead…) et de la plateforme Steam est incontournable dans le monde du jeu PC. Steam y jouit d’un quasi- monopole. La majorité des éditeurs de jeux vidéo doivent passer par ce biais pour vendre leurs jeux, et les joueurs pour y jouer. Mais Valve a un problème : Microsoft ! Windows est le système d’exploitation numéro 1 pour le jeu vidéo. D’ailleurs, ne parle-t- on pas de jeu PC, et non de jeu sur ordinateur… Or, la société de Gabe Newell veut s’émanciper du géant de Redmond et incite donc les studios de développement à faire plus de jeux sous Linux. Alors, en 2012, Valve a révélé son projet de Steam OS et son pendant hardware, les Steam boxes, qui deviendront les Steam Machines : un système d’exploitation taillé pour le jeu vidéo, basé sur Linux, et à la croisée des chemins entre le PC et la console… Steam OS avait de quoi faire rêver. Trois ans plus tard, avec un peu de retard, le système d’exploitation est disponible en bêta, tandis que quelques constructeurs partenaires lancent des Steam Machines. Nous avons justement pu mettre la main sur deux d’entre elles.
Alienware et Materiel.net présentent…
Quand Valve parlait de machine de salon, Alienware l’a pris au pied de la lettre et a conçu une machine compacte (200 x 200 x 55 mm, moins de 2 kilogrammes) et, à mon goût, élégante. Elle est semblable en tout point à une console et peut être utilisable n’importe où, à condition d’avoir un écran muni d’un port HDMI. Ce qui exclut bon nombre de moniteurs de PC, qui n’ont droit qu’aux classiques ports DVI et VGA. Pour des raisons évidentes de secret industriel, Daniel Charbit, au marketing chez Dell, ne peut nous indiquer la référence de la carte graphique. Nous avons donc ouvert la bête : ce qui se cache dans ses entrailles ressemble fortement à une NVIDIA Geforce GTX 960. On
dit ça, on ne dit rien… Cette puce affiche de bons résultats sur des jeux récents – et gourmands en ressources graphiques –, mais reste en- deçà des Radeon qui équipent les consoles nextgen. Le constructeur affiche différentes configurations, mais on reste dans la quatrième génération de processeurs Intel. De l’i3 pour les machines à 599 et 699 euros à l’i7 pour celle à 999 euros, toutes comptant 8 Go de RAM, à l’exception de l’entrée de gamme, et de ses 4 malheureux Gigaoctets. Celle que nous avons dans les mains, une i7, coûte la modique somme de 999,99 euros Puis nous avons reçu la seconde Steam Machine. On a d’abord cru à une erreur : Materiel. net nous auraitil envoyé un NAS ? Après quelques vérifications sur leur site, nous avions effectivement confirmation qu’il s’agit bel et bien d’une Steam