AlphaGo Zero, OVH Next Level, Marie Ekeland préside le CNNum, Faille KRACK, Chômage IT...
« Nous pensons que l’IA peut bénéficier au Monde de façon extraordinaire, mais seulement en se tenant aux plus hauts standards éthiques. » C’est ce qu’explique DeepMind, la filiale de Google dédiée à la recherche en IA. On y apprend également la création d’une nouvelle unité, qui sera chargée d’assister les ingénieurs. Elle est baptisée DeepMind Ethics & Society ( DMES) et sa mission est ni plus ni moins d’éviter les dérives potentielles que pourraient entraîner l’IA. Car tout peut aller très vite et DeepMind lui- même l’a encore prouvé récemment avec la nouvelle mouture de son IA, baptisée AlphaGo Zero. Comme la précédente AlphaGo Master, elle est passée maître au jeu de Go. À la différence qu’elle peut apprendre sans rien savoir de ce jeu, uniquement en se basant sur les règles et la position des pierres blanches et noires sur le plateau. Son système, qui est un réseau neuronal artificiel, est auto- apprenant : il apprend en jouant contre lui- même et n’a donc plus besoin de données extérieures. En 40 jours d’entraînement, AlphaGo Zero a joué 30 millions de parties ; suffisant pour battre le tenant du titre, son aîné AlphaGo Master. La technique employée par la nouvelle IA de DeepMind est appelée « apprentissage renforcé » . Son mode opératoire : tenter des coups, apprendre, comprendre, et affiner la stratégie au fil du temps. « Nous l’avons vu redécouvrir des milliers d’années de la connaissance humaine » , s’émeut Demis Hassabis, directeur de DeepMind. Mieux : en 40 jours, l’IA a même découvert des coups encore inconnus.