Qualcomm : acte final ?
Ce mois de mars marque- t- il la fin des prétentions de Broadcom sur Qualcomm ? Après avoir vu ses deux offres rejetées, l’entreprise basée à Singapour aurait pu profiter des élections au conseil d’administration du concepteur des Snapdragons, fin mars, pour placer ses candidats. Il en avait bien l’intention. Mais c’était sans compter sur l’intervention de Donald Trump en personne ! Dans un décret en date du 12 mars, le Président des États- Unis bloque l’opération de rachat, interdit toute opération de ce type et disqualifie les candidats de Broadcom au conseil d’administration de Qualcomm. Cette décision est justifiée par les implications d’un tel rachat sur la sécurité nationale, l’administration estimant que le rachat de Qualcomm par une entreprise étrangère risquerait de retarder ses travaux sur la 5G et donc de donner un avantage à d’autres pays sur les États- Unis. Broadcom a très rapidement annoncé qu’il se soumettrait à la volonté présidentielle… sachant qu’il prépare la relocalisation de son siège social aux États- Unis, une barrière de moins pour qui veut racheter une entreprise américaine, Qualcomm par exemple.