« Avant tout, bien choisir son cas d’usage » Steve Houel, architecte solution chez Ippon Technologies
« Le Serverless peut être mis à profit dans de très nombreux cas, notamment pour faire de l’analyse de données, des traitements de type Big Data, ou même pour porter des applications web. Dans chaque cas d’usage, le Serverless présente des atouts et des inconvénients. Si on prend une architecture type AWS, il est difficile de faire une application web en Serverless, notamment du fait de la latence liée au « cold start » . Même si une fonction est totalement scalable, cette latence au premier démarrage va potentiellement nuire à l’expérience utilisateur. » « La maturité de cet écosystème, même si AWS a trois ans d’avance sur ses concurrents, tous les outils open source sont encore assez peu matures et les use case rares pour traiter des use case professionnels. AWS a sorti un langage de templetisation d’infrastructure, le langage SAM ( Serverless Application Model), c’est très prometteur, mais on si on veut déployer plus de 40 fonctions Lambda, ce qui reste relativement peu, on ne peut pas, il faut revenir à CloudFormation sur AWS. La technologie est véritablement très prometteuse et imbattable sur certains cas d’usage bien déterminés. »