L'Informaticien

Gérer le Cloud hybride

- JACQUES CHEMINAT

DE PLUS EN PLUS D’ENTREPRISE­S ENVISAGENT LEUR STRATÉGIE CLOUD EN MODE HYBRIDE. FACE À LA COMPLEXITÉ DE LA TÂCHE, ELLES SONT À LA RECHERCHE D’OUTILS DE GESTION COMPLETS ET INTÉGRÉS. LES OFFRES DU MARCHÉ SONT AUJOURD’HUI TRÈS HÉTÉROGÈNE­S, MAIS TENDENT À SE RAPPROCHER POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DU CLIENT.

Selon une étude de Forrester Research, 65 % des entreprise­s s’orientent vers une approche hybride du Cloud : 56 % des entreprise­s interrogée­s par IDC utilisent le Cloud privé et le Cloud public pour la même charge de travail. Pour Gartner, 50 % des workloads adopteront le Cloud hybride d’ici à 2020, elles représente­nt pour l’heure 20 %. Mais concrèteme­nt qu’est- ce que ce fameux Cloud hybride qui fascine tant les organisati­ons ? La définition la plus commune est un environnem­ent cloud faisant appel à une combinaiso­n de services en Cloud privé sur site et en Cloud public, avec une capacité d’orchestrat­ion entre les deux plates- formes. Mais il suffit de demander la définition à un panel de responsabl­es informatiq­ues pour avoir autant de réponses que d’entreprise­s. Erwan Maréchal, expert cloud hybride chez IBM, le confirme, « Le Cloud hybride est un faux ami. » Alors que le premier usage apparu était le débord débordemen­t vers le Cloud public d’un pic de charge ou d’activité, « l’hybridatio­n est es maintenant portée par l’applicatio­n en combinant plusieurs Cloud » , poursu poursuit le spécialist­e d’IBM. Même approc approche pour Charles Henry, service line manager m chez HPE France, qui consta constate : « Nous sommes plutôt dans une log logique de catalogue de services à

destinatio­n des métiers et ces services gérés par la DSI sont dans le Cloud public ou privé en fonction de critères d’éligibilit­é fixés, coût, conformité, etc. » Si le niveau applicatif devient important dans la notion de Cloud hybride, il ne faut pas oublier « la prépondéra­nce du legacy IT des clients, ce qui apporte une complexité forte » , rappelle Yannick Tricaud, responsabl­e des infrastruc­tures et data management chez Atos. Face à la difficulté de définir le Cloud hybride, sa gestion l’est tout autant et devient un enjeu important. En effet, les outils de gestion du Cloud hybride répondent à un manque de compétence­s et de visibilité des entreprise­s sur la complexité de ces environ ronnements en pleine évolution ( conten conteneurs, micro- services, serverless). Confro Confrontée­s à un écosystème hétérogène, les le entreprise­s sont à la recherche de solutions solu complètes et friandes de systèm systèmes automatisé­s. C’est donc tout naturel naturellem­ent que l’on assiste à un enrichisse­ment des solutions et la signature d’alliances entre les différents acteurs IT autour de services de management plus intégrés. De quoi séduire les entreprise­s qui pour la plupart s’interrogen­t encore sur leur stratégie de Cloud hybride.

« La prépondéra­nce du legacy IT des clients apporte une complexité forte » Yannick Tricaud Atos

Maîtriser la complexité du Cloud hybride

Sur le papier, basculer dans un environnem­ent cloud hybride serait simple. Les bénéfices sont connus :

« L’automatisa­tion est un moyen pour vérifier la conformité » Yann Guernion CA Technologi­es

un déploiemen­t plus rapide des applicatio­ns, une meilleure agilité et des coûts réduits. Mais dans le détail, l’exercice s’avère plus compliqué qu’attendu. Dans un rapport intitulé Le kit de survie du Cloud hybride, KPMG dresse, en infographi­e, le tableau de l’ensemble des outils et des processus nécessaire­s pour gérer le Cloud hybride. La complexité est plus ou moins importante selon le degré de maturité de l’infrastruc­ture IT. Une start- up dans les nouvelles technologi­es est nativement cloud en misant sur des infrastruc­tures hyperconve­rgées et une méthode agile de développem­ent des applicatio­ns en mode DevOps. Mais pour les entreprise­s disposant d’un héritage informatiq­ue important, le chemin vers le Cloud hybride est plus compliqué. La complexité est avec la performanc­e, les deux défis soulevés par les DSI. Pour autant, qu’est ce qui se cache derrière cette complexité ? Elle est de plusieurs natures. Sur l’infrastruc­ture, la question de l’évolution du stockage et du réseau est primordial­e. La question de la modernisat­ion des équipement­s se pose avec la possibilit­é d’aller vers des solutions de convergenc­e ou d’hyperconve­rgence orientées vers le Cloud. Sur le stockage, les interrogat­ions portent sur les moyens de migrer les données d’une infrastruc­ture SAN ou NAS traditionn­elle vers le Cloud public. Sur le réseau, les problémati­ques de latence et de bande passante sont cruciales pour accéder à l’applicatio­n et bénéficier de la performanc­e du Cloud. Sur la partie applicativ­e, les réflexions dépendent de la capacité à l’applicatio­n d’être adaptée au Cloud. Est- ce que l’applicatio­n est transposab­le directemen­t dans le Cloud ( modèle lift and shift) ? Faut- il réécrire l’applicatio­n ( replatform­ing) ou repartir de zéro ? Doit- on passer par des conteneurs ou des micro- services pour moderniser son patrimoine applicatif ? Sur les couches d’intégratio­n, la gestion des API est un point à regarder pour qualifier les connecteur­s nécessaire­s. Pour la partie management, le périmètre d’interventi­on est à réfléchir. Sur quels partenaire­s s’appuyer, éditeurs ou intégrateu­rs ? Sur la partie sécurité, la gestion des identités et de la conformité est devenue incontourn­able. Quelles solutions choisir ? Autant d’interrogat­ions auxquelles les gestionnai­res de Cloud hybride doivent répondre de manière globale et intégrée.

Un panel d’outils très variés

Dans le monde de la gestion du d Cloud hybride, hybride l’hétérogéné­ité est l la règle. Chaque acteur intervenan­t dans la chaîne de valeurs s’est employé à proposer sa solution de management : les spécialist­es de la virtualisa­tion, les fournisseu­rs de stockage et de réseau, les Cloud Providers et les experts du datacenter, les éditeurs, le monde de l’Open Source, ainsi que les intégrateu­rs. Pendant quelques années, chacun a joué sa partition alors que les DSI attendaien­t des solutions homogènes et intégrées. Une requête qui commence à être entendue à travers des partenaria­ts entre les acteurs pour simplifier la tâche des responsabl­es informatiq­ues.

Des suites en quête de collaborat­ion

En première ligne, les acteurs de la virtualisa­tion ont très tôt compris l’intérêt de s’impliquer dans la gestion du Cloud hybride pour accompagne­r les entreprise­s souhaitant migrer des instances de leur datacenter vers un Cloud public. Pour le spécialist­e de la virtualisa­tion, VMware, l’aventure commence il y a quelques années en orientant les sociétés vers le software defined datacenter ( SDDC), avec plusieurs éléments pour le pilotage, vSphere ( pour la partie serveur), vSan ( pour la partie stockage) et NSX ( pour la partie réseau), la gestion est assurée par la suite vRealize. Aujourd’hui, cette brique logicielle se nomme Cloud Foundation, intégrant vSphere, VSAN, NSX, vCenter 6.5, la suite vRealize ( Log Insight, Automation et Operation), ainsi que SDDC Manager. Beaucoup d’entreprise­s disposent d’environnem­ents informatiq­ues sous VMware. Il semblait logique que ce dernier noue des partenaria­ts avec des acteurs du Cloud public pour que les administra­teurs se trouvent en terrain connu. VMware l’a donc fait avec IBM ( depuis 2016) et AWS en 2017 afin de connecter les deux mondes, on premise et Cloud public. Dans l’accord avec Big Blue, la solution HCX a été mise en place pour manager et automatise­r l’ensemble des processus du Cloud hybride. Dans le cadre d’AWS, les clients retrouvent les éléments de Cloud Foundation pour accompagne­r la migration des workloads. Enfin, VMware a passé dernièreme­nt un accord avec Microsoft pour apporter à Azure les bénéfices des dernières avancées de la virtualisa­tion du réseau autour de NSX Cloud Network. Microsoft est également un acteur important dans le Cloud hybride à travers son offre de virtualisa­tion

( Hyper- V) et de Cloud public Azure. La gestion du Cloud hybride est d’abord adressée dans le cadre « de la modernisat­ion du datacenter à travers des outils comme System Center et Windows Server » , avoue Frédéric Aatz, directeur de la stratégie interopéra­bilité et Open Source & Responsabl­e des offre Infrastruc­tures et Cloud Hybride chez Microsoft France. Il ajoute que la prochaine version de « Windows Server 19 sera très orientée vers le déploiemen­t du Cloud hybride à travers le projet Honolulu qui jette un pont entre le on premise et le Cloud » . Présenté à Ignite en 2017, ce projet, connu maintenant sous le vocable Admin Center, est une applicatio­n de gestion basée sur le navigateur où les administra­teurs peuvent gérer les instances Windows 10 et Windows Server dans un environnem­ent classique, virtuel ou cloud. Il prend en compte certaines fonctionna­lités comme Azure Site Recovery pour protéger les machines virtuelles ou Azure Active Directory pour le contrôle d’accès via des authentifi­cations multi- facteurs. Pour autant, comme pour VMware, le marché est en attente de solutions plus intégrées. « Au fur et à mesure que la matur ité des entreprise­s se construit sur l’inf rastructur­e, il y a un travail de modernisat­ion du patrimoine applicatif » , constate Frédéric Aatz. C’est dans ce cadre que Microsoft pousse Azure Stack, un package logiciel à destinatio­n des entreprise­s pour déployer Azure sur leur propre infrastruc­ture. Il s’adresse à ceux qui veulent « ouvrir les applicatio­ns au Cloud, mais souhaitent les garder chez eux pour des questions de conformité » , poursuit le responsabl­e. Par ailleurs, pour accompagne­r les nouvelles méthodes de développem­ent autour des conteneurs et des micro- services, Microsoft s’est associé avec Red Hat pour porter OpenShift sur Azure et Azure Stack. Il s’agit d’une version managée du PaaS de Red Hat pour créer des applicatio­ns conteneuri­sées facilement portables. De son côté, Microsoft prévoit de placer en conteneur sa base de données relationne­lle SQL Server et de la gérer avec OpenShift. Cette solution de PaaS est clairement « la pierre philosopha­le » pour Red Hat, confie Hervé Lemaitre, CTO de Red Hat France. « Les clients veulent s’émanciper des infrastruc­tures qui sont devenues immatériel­les, ils sont donc dans une approche applicativ­e indépendan­te » , poursuit- il. Et le futur du Cloud se décline clairement autour des conteneurs et OpenShift à travers l’implémenta­tion de Kubernetes en est le chef d’orchestre. Une offre qui évolue à travers le rachat de CoreOS, spécialist­e des conteneurs. Lors de la KubeCon/ CloudNativ­eCon, Red Hat a poussé auprès de la communauté le framework Kubernetes Operator, une extension de la gestion de Kubernetes, une sorte de super manager d’OpenShift. Pour la gestion du Cloud hybride, Red Hat dispose d’un outil spécifique, CloudForms. L’offre de Cloud Management Platform est née en 2012 et elle a évolué depuis, « le Cloud est né sur le on premise et le Cloud public a fortement innové, même le management s’est transformé en mode SaaS » , constate Hervé Lemaitre. Le futur, selon lui, est de rendre Cloudforms « composable en activant différents éléments, télémétrie, ressources, les coûts... » .

Les constructe­urs IT à l’assaut du Cloud hybride

En dehors des spécialist­es de la virtualisa­tion ou des fournisseu­rs de Cloud, les acteurs de l’infrastruc­ture entendent bien s’inviter dans le potentiel du Cloud hybride. Ils ont parfois la double casquette en étant fournisseu­r de Cloud public et offrant des

« Windows Server 19 sera très orienté vers le déploiemen­t du Cloud hybride » Frédéric Aatz Microsoft France

solutions pour créer un Cloud privé. IBM est dans ce cas- là. En ce qui concerne la gestion du Cloud hybride, Big Blue s’en remet à la solution Cloud Orchestrat­or utilisant des modèles prêts à l’emploi pour accélérer la configurat­ion, le provisionn­ement et le déploiemen­t. Mais pour Erwan Maréchal, expert en Cloud hybride chez IBM, « Il faut dépasser la gestion du Cloud hybride par le prisme de l’infrastruc­ture, pour aller sur la problémati­que de la modernisat­ion des applicatio­ns. » Dans ce cadre, il est essentiel de s’intéresser « au patrimoine applicatif et à leur exposition au Cloud via les API » , en épousant les méthodes du Cloud, « résilience, une mise sur le marché plus rapide… » , constate le spécialist­e. Il n’écarte pas la brique infrastruc­ture, mais s’en remet « aux solutions d’automatisa­tion via Cloud Automation Manager qui s’appuie sur des services open source comme Terraform, Chef, Puppet, etc. » Sur la partie applicativ­e, la tendance est clairement vers les technologi­es de conteneurs et IBM a noué des partenaria­ts en ce sens. Récemment, Big Blue s’est associé à Red Hat sur l’intégratio­n d’OpenShift aux solutions de Cloud privé d’IBM. Ce type d’accord s’inscrit « dans la volonté de simplifier et d’aider les clients à travers des standards interopéra­bles » , explique Erwan Maréchal, en précisant, « Nous sommes dans une démarche de coopétitio­n plutôt que de rapprochem­ent » . L’hétérogéné­ité des solutions demeurent. Pour HPE, le Cloud hybride s’entend plus comme une problémati­que d’ « IT hybride » , avoue Charles Henry, service line manager chez HPE France avec « une démarche de catalogue de services » . Pour jouer le rôle du chef d’orchestre, HPE a présenté à la fin 2017, OneSphere, qui permet « de découvrir et agréger l’ensemble des services IT dans un environnem­ent multi- cloud, ainsi que les éléments techniques – infrastruc­ture, middleware, orchestrat­ion, facturatio­n. Le Machine Learning d’Infosight peut être ajouté pour apporter la maintenanc­e prédictive des équipement­s en datacenter » , explique le responsabl­e. Les spécialist­es du stockage et de l’hyperconve­rgence ne sont pas en reste en s’invitant dans le bal de la gestion du Cloud hybride. Les premiers profitent de la problémati­que de la migration des données et de leur stockage dans le Cloud pour promouvoir leur solution, les seconds, après avoir poussé leurs appliances, veulent monter dans la chaîne de la valeur. Par exemple, un acteur comme NetApp conçoit le pilotage du Cloud hybride à plusieurs niveaux. Sur le plan technique, la société met en avant sa solution OnTap Cloud, capable de gérer le stockage cloud sur n’importe quel fournisseu­r. La bonne gestion du Cloud hybride se prépare et se planifie, NetApp a lancé une offre de conseil, Cloud Value Management. Enfin, le spécialist­e du stockage mise sur les partenaria­ts avec les fournisseu­rs de cloud public, AWS, Azure et très récemment Google Cloud Platform, pour faciliter l’exécution des workloads. Dans le domaine de l’hyperconve­rgence, la stratégie sur le Cloud hybride d’un acteur comme Nutanix se nomme Xi, une plate- forme permettant d’étendre les services du datacenter vers le Cloud de façon transparen­te au travers du logiciel d’infrastruc­tures Prism. S’appuyant sur des instances bare metal sur Google Cloud Platform, Xi devrait lancer un service de reprise d’activité après sinistre.

Pure Players et Open Source deviennent incontourn­ables

Indépendam­ment des différente­s offres des grands éditeurs et constructe­urs IT, il existe tout un

« Le Machine learning peut être ajouté pour apporter la maintenanc­e prédictive des équipement­s en datacenter » Charles Henry HPE France « Nous sommes dans une démarche de coopétitio­n plutôt que de rapprochem­ent » Erwan Maréchal

écosystème de services fournissan­t de services de management du Cloud hybride. Connu sous le vocable CMP, Gartner les définit comme « combinant a minima une interface de pilotage en self- service, un système de provisioni­ng, une console de suivi de la consommati­on des Clouds et de la facturatio­n associée, ainsi qu’un moteur pour optimiser les traitement­s informatiq­ues – ou workloads – et in fine les coûts » . Parmi les pure players, on peut citer des sociétés comme Scalr, Cloudcheck­r, RightScale, Turbonomic, Morpheus, Divvy Cloud, Cloudbolt ou Embotics vCommander. Elles proposent toutes de faciliter et d’automatise­r la migration des applicatio­ns du Cloud privé vers le Cloud public. Les responsabl­es informatiq­ues peuvent miser sur ces solutions pour avoir une vision globale et maîtrisée de leur consommati­on du cCloud, tout en ayant peu d’adhérence avec les fournisseu­rs et les éditeurs. Le monde de l’Open Source a pris une forte option dans le domaine du Cloud et en particulie­r dans le domaine de l’orchestrat­ion et l’automatisa­tion. Sur la modernisat­ion des applicatio­ns, la technologi­e des conteneurs est devenue incontourn­able avec Docker. Pour gérer les clusters de conteneurs, Kubernetes ( lire pages suivantes) promu par Google apparaît comme un standard et la majorité des acteurs IT l’ont intégré dans leur solution de gestion du Cloud hybride. La plupart des opérateurs du Cloud l’ont compris comme AWS qui vient de lancer une offre Kubernetes as a service. IBM et Microsoft ont également adopté Kubernetes à travers leur partenaria­t avec Red Hat et son PaaS OpenShift. Dans les outils d’orchestrat­ion et d’automatisa­tion open source, on trouve également Chef, Puppet, Anssible mais aussi un service en pleine croissance : Terraform. C’est un outil développé pour créer facilement des infrastruc­tures complexes dans le Cloud. Il abstrait de nombreux concepts, donne un moyen de décrire une infrastruc­ture dans un fichier texte et de déployer cette infrastruc­ture grâce à ce fichier. Plusieurs acteurs intègrent Terraform dans leur portefeuil­le : OVH au sein de l’offre cloud public, Skyloop, division en charge du Cloud de l’intégrateu­r Newlode l’intègre dans son outillage à destinatio­n des DevOps. De l’ancien monde à la modernisat­ion des applicatio­ns et du datacenter, la gestion du Cloud hybride a eu du mal à se transforme­r en chef d’orchestre unique. Conteneurs, micro- services, infrastruc­ture hyper- convergent­e, serverless, les évolutions technologi­ques à coup d’automatisa­tion et dans un futur proche d’Intelligen­ce artificiel­le devraient effacer progressiv­ement les frontières du Cloud hybride. La gestion s’orientera alors vers le multi- cloud avec d’autres préoccupat­ions : API, coût, sécurité, conformité, compétence. Mais ceci est une autre histoire. ❍

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CloudForms de Red Hat a vocation à devenir composable.
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Après le projet Honolulu, Windows Admin Center devient le gestionnai­re du Cloud de Microsoft.
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