OVH et Google partenaires dans le Cloud privé…
proposera une nouvelle offre Hosted Private Cloud alliant la technologie Anthos de Google Cloud, compatible avec les technologies open source, depuis sa propre infrastructure dédiée qui sera entièrement exploitée et gérée en Europe par les équipes Ovhcloud. Les deux entreprises prévoient de mettre au point des solutions communes qui permettront à leurs clients de tirer tous les avantages d’une approche ouverte et multi- cloud, tout en mobilisant un écosystème important de développeurs. L’offre conjointe correspond vraiment à une forte demande des entreprises dont le secteur est très réglementé et pour lesquelles le Cloud public n’est pas une alternative. Elle répond de plus de manière pragmatique au débat autour de la souveraineté en combinant à la fois un hébergement souverain tout en utilisant des technologies de pointe et open source comme Anthos d’un Gafa. Par ailleurs OVH renforce sa position de véritable moteur de l’initiative GAIA- X en construisant d’importantes briques du futur Cloud public européen de confiance : Cloud privé managé, hébergement dédié, stockage objet, partenariat avec T- Systems.
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« Tactic »
du mois, en p. 51
en est fini des enchères sur les fréquences et les positionnements des opérateurs ! Ceux- ci devront encore obtenir le feu vert de L’ANFR, et se concerter avec les maires des communes où ils entendent installer leurs sites, l’exécutif ayant choisi face à la fronde des élus locaux de généraliser le DIM, ou Dossier informatif des maires, que les opérateurs ont l’obligation de communiquer aux édiles. Fidèle à sa démarche de régulation par la donnée, l’arcep annonce la création d’un observatoire des déploiements 5G, avec pour dessein « d’accompagner le lancement de la 5G, et informer élus et citoyens de son arrivée sur le territoire » . Y sera répertorié le nombre de sites 5G en service par opérateur et par type de bandes de fréquence, ainsi que le nombre de sites 5G « mis en service dans les territoires d’industrie ou en zone de déploiement prioritaire ( ZDP) » . Une cartographie régionale viendra agrémenter le tout à l’instar de ce que le régulateur propose déjà dans ses cartes sur la fibre ou sur la couverture et la qualité de services des réseaux mobiles.
Un observatoire des déploiements, y compris prévisionnels
Et puisque les opérateurs sont déjà à couteaux tirés et s’accusent de nommer 5G ce qui n’est que de la 4G améliorée, l’arcep fournira également une cartographie par région des sites en 4G+ ( 240 Mbit/ s) et la part des sites 4G montés en débit. En outre, à compter de l’année prochaine, cet observatoire sera agrémenté d’informations sur les déploiements prévisionnels pour chaque opérateur, puisque parmi les conditions des autorisations délivrées ce mois figure la transparence en termes de déploiements. Ainsi, début 2021, le gendarme des télécoms publiera « les emplacements des sites que les opérateurs prévoient de mettre en service dans les trois mois, en distinguant la technologie disponible » et « les emplacements des sites pour lesquels une demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée » . Date de lancement de cet observatoire : « Dans la foulée du lancement des premières offres commerciales. »