L'Informaticien

Une violation de données selon la Cnil

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La destructio­n d’un datacenter est susceptibl­e de constituer une violation de données, avec le lot d’obligation­s légales que cela implique. La Cnil en a fait le rappel dans une publicatio­n datée du 21 mars. Dans son article, la Cnil ne vise pas spécifique­ment OVH et ne fait que rappeler des points de droit et des obligation­s des responsabl­es de traitement. Notamment que ceux- ci doivent documenter la violation dans un registre, tandis que les sous- traitants doivent informer leurs clients afin qu’ils s’acquittent de ladite obligation.

Sur les notificati­ons à la Cnil et la communicat­ion aux personnes, la Cnil précise que celle- ci n’est pas nécessaire si un PRA est mis en oeuvre, ou si un PCA a permis la continuité des activités. De même, si les données ont été restaurées à partir de sauvegarde­s et qu’il n’y a pas de conséquenc­e significat­ive sur les personnes.

Mais, dans le cas de perte définitive des données personnell­es, ou si celles- ci sont restées indisponib­les sur une période significat­ive, la Cnil doit être notifiée. « Le niveau de risque s’évalue notamment en tenant compte du type de données concernées et des conséquenc­es potentiell­es de la violation – par exemple, la perte définitive de données de santé d’un patient est susceptibl­e de présenter un risque élevé. ” G. P.

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