Une automatisation renforcée
Devant le volume et les besoins, les équipements réseaux nécessitent une couche de contrôle de plus en plus performante et le recours à l’apprentissage machine ou l’intelligence artificielle est de plus en plus fréquent.
explique : « Il y a plusieurs manières de voir les choses. Du côté WAN, on regarde comment évolue la qualité du réseau utilisé. Du côté de l’utilisateur, on collecte de manière transparente les informations de connexion, on les stocke puis on réalise des rapports avec les remontées du trafic dans le Cloud sur les données de consommation, les applications utilisées et obtenir ainsi des informations par routeurs par ensemble de groupes créés » . Christophe Perrin conclut : « L’idée est de fournir une vision de bout en bout » .
L’ automatisation recouvre différents buts dans les réseaux et ses équipements. En premier lieu, elle devient nécessaire pour faire face à l’ampleur des opérations à effectuer pour délivrer un réseau de qualité aux utilisateurs quel que soit le type de réseau utilisé. Christophe Perrin, Enterprise Networking Lead – EMEA South chez Cisco, précise : « On retrouve sur ce point tout ce qui tourne autour de l’usage, la métrologie, l’algorithmie au service de la santé globale du réseau et de l’expérience des utilisateurs » . Ces éléments se retrouvent sous l’ombrelle de l’aiops, ou l’utilisation d’éléments d’intelligence artificielle dans les opérations IT ou réseau.
Frédéric Aguilar, directeur technique France chez Extreme Networks, note plusieurs choses : « Les entreprises comprennent bien ce besoin car elles subissent des attaques tous les jours. Cela nécessite d’avoir des outils de gestion plus performants mais en réalité, elles sont souvent encore sous une gestion à base de ligne de commandes et de produits open source comme Nagios qui vont consolider des informations mais qui n’apportent pas une vision globale sur comment est utilisé le réseau. Nos équipements peuvent être utilisés comme des sondes qui peuvent remonter des informations précises sur les
Frédéric Aguilar, directeur technique France chez Extreme Networks.
« Les équipements adressent pleins de problèmes, la commutation, le routage, le contrôle du trafic… »
Christophe Perrin,
Enterprise Networking Lead – EMEA South chez Cisco.
« Nous sommes dans une grande phase de modernisation des infrastructures réseaux. »
applications ou nos switches sur les temps de transit. C’est important à la fois pour l’utilisateur, mais aussi pour l’administrateur qui doit posséder les bons indicateurs pour déceler si le réseau est lent, car c’est toujours la faute du réseau, ou si l’application est mal hébergée ou pas bien localisée sur le serveur. Ils ont besoin de bons outils pour résoudre les problèmes, le Cloud et les technologies comme l’apprentissage machine ou l’intelligence artificielle peuvent devenir des co- pilotes et aider à se différencier » .
L’autre aspect est de simplifier le quotidien des administrateurs en éliminant les tâches opérationnelles fastidieuses afin de les automatiser comme le déploiement avec des approches « zero touch » . Christophe Perrin y voit une évolution vers une administration simplifiée et plus proche de l’intentionnalité. Par exemple « je veux que les machines de tests sanguins soient isolées de ce qu’il y a à côté » ou en regard du comportement des utilisateurs par de l’intelligence dans l’outillage par blocs fonctionnels.
Frédéric Aguilar ajoute : « Une mise en perspective s’impose. L’intelligence artificielle, l’apprentissage machine et le réseau défini par logiciel sont possibles que grâce au Cloud et au plan de contrôle dans le Cloud pour une assistance à l’exploitation du réseau »