Conformité des données
Une étude réalisée par Coleman Parkes Research pour le compte de Cloudera auprès de 850 décisionnaires en informatique dont 200 en France démontre une inquiétude toujours présente sur la conformité des données par rapport aux différentes législations en v
Sous le déluge de données dans les entreprises, les décisionnaires sont inquiets et vont jusqu’à craindre une perte de contrôle sur celui- ci. Dans la zone EMEA, ce sont 66 % des personnes interrogées qui le craignent. La conformité est un sujet de premier plan pour 79 % des répondants en ce qui concerne la gestion des données.
Des causes identifiées
63 % des répondants indiquent les silos de données comme le point qui rend difficile le respect des différentes régulations autour des données. Les secteurs du manufacturing, de la santé et des sciences de la vie, de la banque et de la finance sont les plus concernés par cette question. Le secteur de la finance pointe particulièrement la dispersion des données depuis plusieurs décennies sur des plateformes différentes et anciennes. 60 % des décideurs informatiques français considèrent que le cloisonnement des données entrave la capacité à se conformer aux réglementations en matière de conformité des données. Pour les quatre cinquièmes des personnes interrogées, la mise en oeuvre de solutions analytiques et de gestion des données spécifiques a rendu la question encore plus ardue. 63 % indiquent la complexité de suivre les données sur leur cycle de vie avec ces applications spécifiques. Ils relèvent de plus le coût élevé de ces solutions. La principale conséquence de la complexité induite est que les entreprises se tournent vers des partenaires extérieures pour développer et exécuter leurs stratégies autour des données ( 84 %). Plus de 8 décideurs informatiques français sur 10 ( 82 %) estiment que l’intégration de solutions ponctuelles pour l’analyse et la gestion des données a entraîné une augmentation des coûts liés à la donnée. Les entreprises dépensent ainsi plus d’un quart de leur budget informatique dans ces différentes opérations de mise en oeuvre de leur stratégie autour des données.
Une maturité très relative
Quand on les interroge sur leur maturité autour du cycle de vie des données, les entreprises démontrent un état d’avancement très relatif. 34 % se déclarent très matures dans l’ingestion des données. Dans le même ordre d’idées, elles sont très matures pour réaliser des prédictions sur leurs données. À 35 %, elles le sont pour la publication des données. Les phases amont et de traitement sont les plus matures avec 41 % des entreprises se disant très matures sur la préparation des données et leur analyse.
Le choix d’un Data Lakehouse
Pour éviter les écueils susmentionnés, la majorité des entreprises ont pris le virage du Data Lakehouse qui combine la puissance du Data Warehouse et les échelles des Data Lakes. Globalement, 68 % des entreprises interrogées ont mis en place ou prévoient de mettre en place un outil de ce type. Cette proportion varie selon les secteurs. Les télécommunications et les entreprises informatiques et logicielles sont les plus avancées sur ce point. Les raisons de ce choix sont multiples. En premier lieu, la possibilité d’accéder plus rapidement à la fois aux données structurées et non structurées est le premier critère de cette conversion à cette technologie ( 62 %). La possibilité de partager les données vient en second lieu ( 55 %), suivie par le choix d’une architecture moderne ( 50 %). Un peu moins d’un tiers font ce choix pour soutenir leurs futures opérations autour de l’intelligence artificielle.