L'Informaticien

Mobile Le trafic mobile Web en baisse

Selon une étude de Stocklytic­s. com, le trafic web mobile connaît une seconde baisse historique en 10 ans et représente 57,9 % du trafic Web.

- B. G

Si 97 % des utilisateu­rs d’internet possèdent un smartphone, le trafic en lui- même a baissé de 4 % en 2023 s’éloignant de son pic de 2022 ( 60,3 %). Ces chiffres sont à mettre dans le contexte particulie­r de la fin de la période de pandémie de la Covid et du retour au bureau dans la plupart des entreprise­s. Ainsi, le trafic sur PC et des ordinateur­s a, quant à lui, augmenté de 6,3 %. Il représente plus de 40 % du trafic sur le Web. Les tablettes sont elles aussi en perte de vitesse et représente­nt maintenant moins de 2 % du trafic. A contrario, les consoles de jeux augmentent dans une faible proportion avec 0,06 % du trafic. Leur usage a doublé en un an. Seul l’usage de la simple navigation connaît une croissance selon les chiffres compilés par Stocklytic­s. com.

Des disparités selon les pays

Ces chiffres moyens ne reflètent que peu certains contextes nationaux. Ainsi, selon des données de Datareport­al, le Nigeria est le plus gros consommate­ur mondial de trafic Web mobile. Celui- ci représente 87,6 % du trafic total dans ce pays. Le Vietnam et l’afrique du Sud suivent avec respective­ment 84,5 % et 82 % de leur trafic total.

La plupart des pays occidentau­x sont largement en dessous de la moyenne mondiale. L’allemagne et le Royaume- Uni ont un trafic web mobile de seulement 48,2 % et 47,2 %. Ce ne sont cependant pas les pays où le trafic mobile est le moins grand. Les USA, le Japon ou la Suisse ont des taux extrêmemen­t bas : 41,4 %, 35,6 %, et 35,6 %. C’est cependant le Danemark qui détient la palme du plus petit utilisateu­r de trafic mobile avec 28,1 %. Certains de ces chiffres peuvent étonner, car les pays nordiques, le Japon ou les USA sont souvent mis en avant sur leur utilisatio­n de la donnée sur Internet. Il semblerait donc que la réalité ne vole pas au secours des volontés marketing des opérateurs ou des autres acteurs du secteur de l’internet qui ont pour fonds de commerce d’expliquer que notre pays est en retard sur les usages avec les pays précités.

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