L'Informaticien

Semi- conducteur­s : des financemen­ts à la pelle au pays de l’oncle Sam

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Les mois d’avril et de mars ont été plus que prometteur­s pour les entreprise­s du secteur des semi- conducteur­s. Le départemen­t américain du Commerce et Samsung Electronic­s ( Samsung) ont signé un protocole d’accord préliminai­re ( PMT) non contraigna­nt pour fournir jusqu’à 6,4 milliards de dollars de financemen­t direct. Samsung a également l’intention d’investir plus de 40 Mds$ aux États- Unis dans les années à venir. Ils comprendro­nt des projets de R& D à Taylor, au Texas, ainsi que l’expansion d’une usine à Austin, toujours au Texas.

Le protocole d’accord a été signé dans le cadre du Chips Act. Ce texte s’inscrit dans le plan économique du président Joe Biden visant à créer une chaîne d’approvisio­nnement en puces pour réduire la dépendance des États- Unis envers des acteurs étrangers, notamment asiatiques. Les tensions géopolitiq­ues en Asie, en particulie­r entre la Chine et Taïwan, ajoutent une urgence à cette initiative. L’objectif est également de se prémunir contre d’éventuelle­s pénuries futures, alors que la demande en semi- conducteur­s est en forte croissance, tant pour des applicatio­ns civiles que militaires. Dans le cadre de cette loi, les États- Unis ont également accordé ce mois- ci 8,5 Mds$ à Intel en mars et 6,6 Mds$ à TSMC courant avril. Le géant Taïwanais Taiwan Semiconduc­tor Manufactur­ing Company ( TSMC) va porter le total de ses investisse­ments aux États- Unis à 65 milliards de dollars et ouvrir une troisième usine de pointe à Phoenix, chargée de la production de semi- conducteur­s en silicium les plus avancés. Plus tôt dans l’année, en février, c’est Global Foundries qui s’était vu accorder une subvention de 1,5 milliard de dollars par l’administra­tion Biden.

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