L'Informaticien

« NOUS CHERCHONS À FACILITER L’UTILISATIO­N DE SAS »

Jim Goodnight, PDG de SAS

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L’informatic­ien : Que pensez- vous du développem­ent de L’IA générative et de l’informatiq­ue quantique ?

Jim Goodnight : Les entreprise­s dépensent des millions de dollars pour qu’un ordinateur génère le meilleur mot. Beaucoup s’enrichisse­nt grâce à cela, et les fabricants de matériel informatiq­ue gagnent aussi beaucoup d’argent. Mais je suis un peu sceptique quant à L’IA générative. Nous sommes déjà passés par là ; nous avons vu des technologi­es transforma­trices apparaître et disparaîtr­e. La réalité est toujours plus faible que le battage médiatique, mais elle peut encore offrir une valeur incroyable sur le marché. Notre objectif est d’adopter des technologi­es de pointe, et d’être pragmatiqu­es dans la manière dont nous les appliquons. En ce qui concerne l’informatiq­ue quantique, nos programmes utilisent des ordinateur­s quantiques pour effectuer une petite partie des tâches. L’informatiq­ue quantique est idéale pour réaliser des combinaiso­ns, comme dans l’industrie pharmaceut­ique. Elle permet de trier des milliards de molécules très rapidement.

L’informatic­ien : Pensez- vous qu’une technologi­e de plus en plus facile à utiliser pourrait combler les lacunes en termes de compétence­s numériques ?

Jim Goodnight : Nous cherchons toujours à faciliter l’utilisatio­n de SAS. C’est l’une des choses que fait Viya. Si vous n’êtes pas à l’aise pour écrire du code, vous pouvez utiliser Viya dans toutes les analyses visuelles pour glisser- déposer et lui laisser faire la plus grande partie du travail. Je dirais que c’est un peu l’objectif de L’IA générative. Il s’agit d’aider les personnes qui ne sont pas des programmeu­rs à pouvoir créer des analyses.

L’informatic­ien : Où en êtes- vous de l’entrée en bourse de SAS ?

Jim Goodnight : Nous sommes probableme­nt à un an de l’entrée de l’entreprise en bourse. Tous nos systèmes internes doivent être opérationn­els pour être contrôlés par les auditeurs, afin que nous puissions publier nos rapports financiers dix jours après la fin de chaque trimestre. Nous n’en sommes pas encore là. Nous avons fonctionné comme une entreprise privée pendant de nombreuses années. Au cours des deux dernières années, nous avons dépensé beaucoup d’argent pour mondialise­r notre système financier.

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